Le réchauffement climatique
Je viens de recevoir par
Gmail début février 2019 un email ainsi libellé de mon ami Georges
polytechnicien :
« Voici les vidéos du
colloque "Astronomie et Climat" auquel j'avais assisté en 2017 et
dont j'avais tiré, par une erreur grossière, le chiffre de 290 watt/m2.
C'est probablement au cours du dernier exposé, sur la
diapo "température d'équilibre d'une planète" ou l'on dit que le
rayonnement infrarouge émis par la surface est de 390 W/m2 que j'avais compris
290 et confondu l'émission de la surface et l’énergie rayonnée par la
planète...C'est stupide. Si tu as utilisé ce chiffre quelque part, il faut
corriger, sinon ça risque de faire rigoler les spécialistes. Excuse-moi.
Il n'empêche que même avec une différence de 3 watts/m²,
l'effet est équivalent à 1 million de centrales de 1500 MW, et que ça ne peut
qu'augmenter....
Amitiés
Georges »
http://www.iap.fr/vie_scientif
******************
Merci de cette rectification Georges. En prenant connaissance de l’énorme
travail de l’Institut d’Astrophysique de Paris (IAP) associé à celui du
GIEC, je réalise que mon dernier fichier destiné à l’enseignement et
particulièrement sa figure
2 n’est qu’une vision partielle et simpliste des différents transferts
thermiques s’établissant entre le rayonnement solaire incident et le réfléchi.
Certes la vapeur d’eau comme je l’avais pressenti joue bien un rôle primordial
dans le calcul de l’effet de serre mais elle n’est pas la seule. On prend
conscience au travers de la loi de Stephan-Boltzmann que si l’on assimile la
terre à un corps noir c’est l’évolution dans le temps de cette différence
actuelle de 3% entre l’énergie incidente qui rentre et celle qui sort qui va
conditionner l’évolution du climat sur terre. Cette différence correspond bien,
compte tenu de la surface de la terre de 500 millions de km² à ton calcul d’un million de centrales nucléaires de
1500 MW. Si l’on compare cette puissance à la consommation mondiale annuelle en énergie égale d’après l’Agence
Internationale de l’énergie à 13 000 millions de
tep on s’aperçoit qu’elle est
sensiblement 10 fois supérieure (Ceci vu que 1 tep correspond à
11 500 kWh).
Evolution des températures si l’on assimile la terre à un
corps noir
La loi de
Stephan-Boltzmann décrite dans WIKI établie que le rapport M / T4 entre la masse M d’un corps noir et
sa température T exprimée en °K est
constant et égal au produit de s constante de Boltzmann (sensiblement égale à 5,7 x 10-8
watts.m².°K) et e nombre sans dimension caractérisant l’émissivité de l’élément de surface à
la température T. On a M / T4 = s e
Si l’on assimile la terre à un « corps noir » actuellement à une
température moyenne de 15 °C (288°K) qui absorbe l’énergie qui lui
arrive le jour sur sa face exposée au soleil par rayonnement et qui la
rejette sur sa face cachée, la loi de Stefan-Boltzmann permet de dire que si l’énergie reçue par le corps noir de 240 watt/m² est
rejetée intégralement comme indiqué sur la figure 1 ci-contre, la température du corps noir c’est-à-dire de
la terre reste inchangée. On a en effet T = 288*(240/240)^1/4=288 °K Par contre si seulement 236,3 watt/m² sont réfléchis suite à un effet de
serre de 3,7 watt/m², la température T’ sur terre
augmente bien d’après la loi de Stefan-Boltzmann
de 1,12°C correspondant sensiblement à la valeur indiquée de 1,2°C sur la figure 2 T'=288*(240/(240-3,7)^1/4=289,12°K En
observant cette augmentation de 1,2°C correspondant au doublement
de la concentration en gaz carbonique, Jean
Louis Dufresne Directeur de recherche au CNRS a raison de dire que si
on laisse faire « Les changements
climatiques futures seront de grandes amplitudes au regard des changements
climatiques passés » . La figure 3 permet en effet de
comprendre qu’il va devenir impossible d’éteindre la maison qui commence à
brûler si l’on reste dans l’inaction. Cela alors que le secrétaire général de
l’ONU a clairement expliqué
qu’au-dessus de 1,5°C par rapport à la situation fin 2018 nous aurions à
subir les pires impacts du réchauffement climatique. Le CSLT estime qu’il est dès à présent
possible d’agir en France sur le poste le plus lourd en termes de
consommation énergétique : celui du chauffage de l’habitat. Ceci
particulièrement en IDF grâce à la présence du dogger et de la Seine. Vers la réduction du gaz carbonique
pour éviter sa diffusion dans l’atmosphère ? Au moment où le
monde souhaite se désengager du pétrole aucun organisme international, pas
même l’ONU n'a semble-t-il le pouvoir d'interdire la mise en œuvre par les 3
géants pétroliers – Equinor (ex-Statoil),
Total et Shell – d'investir conjointement 690 millions d’euros dans un projet
de réduction des gaz à effet de serre baptisé Northern
Lights. Ce projet va consister à injecter dans le sous-sol norvégien et dès
2024 le gaz carbonique généré lors de la combustion du pétrole dans le cadre
de la satisfaction des besoins industriels de l'industrie norvégienne. Ceci
en évitant qu'il ne se répande dans l'atmosphère lors de la combustion des
produits fossiles vu
qu’il est reconnu comme un gaz agissant sur les ondes infrarouges en
perturbant le climat sur terre. Dans
un pays peu industrialisé comme la France, il est probable que la « Solar
Water Economy » pourrait prendre place dans la plupart des
département français et satisfaire également l’industrie locale sans passer
par cette technologie. |
Figure 1 |
Figure 2 |
|
Figure 3 |
En supposant que l’agriculture, l’industrie et le transport aérien
confondus, trois secteurs qui engendrent actuellement une consommation voisine
de celle nécessaire à la voiture individuelle et l’habitat confondus ne
progressent pas, le passage aux systèmes hybrides tel que décrit dans la « Solar Water Economy (SWE) pour assurer ce dernier besoin aurait pour conséquence de ramener sensiblement la consommation mondiale annuelle
en énergie non renouvelable à 9 Gtep au lieu de 13. Ceci par le fait de
l’amélioration des performances résultant de ces nouvelles chaînes énergétiques
qui divise au moins par deux la consommation en énergie non renouvelable pour
la voiture et l’habitat. La « Solar Water Economy à minima » serait
une action pratique allant dans le sens opposé du « laissé faire » et
aurait pour conséquence de réduire l’élévation des températures sur notre planète.
Qu’adviendra-t-il si l’on continu ainsi sans modifier nos chaînes
énergétiques ?
Ce qu’il est d’abord essentiel de comprendre est que même si l’on arrêtait
aujourd’hui à l’échelon mondial d’utiliser les produits fossiles les plus
polluants à savoir le charbon et le pétrole la température qui a déjà augmentée
de 1°C sur terre ces 100 dernières années continuerait d’augmenter
de 1°C pendant encore environ 100 ans. Cela est naturellement
inenvisageable vu que la transition énergétique c’est un changement d’échelle
qui pourrait bien prendre 2 voire 3 générations. C’est dire l’urgence qu’il y a
à agir. Les réserves mondiales de produits fossiles sur terre sont selon
l’OCDE de 3000 milliards de barils de pétrole + 2000 milliards de barils
d’équivalent pétrole en gaz (Voir page 471). Soit un total 5000 milliards de barils de
pétrole. Vu qu’un baril c’est 159 litres et que la combustion de 1 litre de
pétrole c’est sensiblement 10 kWh nous avons sur terre une réserve d’énergie
fossile en réserve de 5 000 x 159 x 10 = 7 950 000 milliards de kWh
ou, vu que 1 tep correspond à 11 500 kWh, 690 milliards de tep ou 690 Gtep. Etant donné que nous consommons actuellement 13 Gtep/an cela signifie que dans une cinquantaine d’années
nos ressources d’énergie non renouvelables seront épuisées et nous n’aurons à
cette échéance pas d’autre choix que de faire appel aux énergies renouvelables.
Cela signifie aussi que la
température sur terre à cette échéance ne sera pas ce qu’elle est actuellement si
l’on en croit les médias ! Ce
qu’il semble toutefois important de montrer est le fait que l’élévation
actuelle de la température sur notre planète de notre vivant est malgré tout
raisonnable puisqu’elle son augmentation pour l’instant à peine supérieure à
0,1°C par décennie validant la courbe en bleu sur la partie droite de la figure 3.
Source woodfortrees
organisation
Quant au fait que la montée
des océans commence à inquiéter les jeunes hollandais et probablement les
New-yorkais, il est important qu’ils sachent que depuis les années 1800 la
montée des niveaux marins est régulière sans accélération et comprise entre 1
et environ 2 mm/an. (Voir l’onglet « oceans »
du site http://climate4you.com )
Le premier mouvement de Milutin
Milankovic et l’effet de serre
Il s’agit de l’angle voisin de 23° entre l’axe de rotation journalier de
la terre et son plan de rotation annuel par rapport au soleil. La base de
temps qui régit la variation de cet angle associé au 1er mouvement Milankovic nommé obliquité augmente puis diminue
selon une période de temps qui serait de l'ordre de 40 000 ans. Il se trouve
que nous sommes dans une période où l’obliquité associé à un autre mouvement
décrit par Milutin est importante et pourrait le rester
encore longtemps expliquant en partie pourquoi la glace située sur le
Groenland est majoritairement en fonte des neiges plutôt qu’en glaciation
avec une possibilité de fonte presque complète à terme. |
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associé à cette obliquité liée aux angles
d’attaque des rayons, le soleil darde sa lumière visible sur la face non cachée
de la terre de rayons chargés d’ultraviolets et de rayonnement infrarouge. La
partie de ce rayonnement qui n'est pas absorbée par les couches gazeuses de
l’atmosphère parvient jusqu’au sol pour apporter lumière, chaleur, UV et
….cancers de la peau. La chaleur apportée par les infrarouges (IR) est alors
absorbée par la surface du sol et l’évaporation de l’eau pour être ensuite
réémise en repartant vers le ciel. Ces derniers rayons qui ont eu la force de
traverser la barrière de l’atmosphère dans le sens aller ne sont pas assez
puissants pour le faire dans le sens retour. C’est là que commence l’effet de
serre.
Les lois de la chimie nous
expliquent que les rayons infrarouges (IR), ceux liées à l’énergie que reçoit
la terre ne réagissent qu’avec des molécules à la structure déséquilibrée. La
structure totalement symétrique de notre atmosphère composée de 78% de diazote
(N2) et 21% de dioxygène (O2) n’arrête pas les infrarouges. En revanche les
structures déséquilibrées de la molécule d’eau (H2O) de celle du dioxyde de
carbone (CO2) entraînée par la vapeur d’eau) et celle du méthane (CH4) ainsi
d'ailleurs que celle de tous les composants à la structure asymétrique attirent
vers elle l'énergie contenue dans le rayonnement IR.
Il faut savoir que la température
moyenne à la surface de notre planète proche de +15°C serait beaucoup plus
basse s'il n'y avait effet de serre. Cet effet de serre qui fait que l'énergie
réfléchie par la terre est plus basse que l'énergie qu'elle reçoit. Les
dérèglements climatiques actuels viennent de l'augmentation de la teneur en gaz
à effet de serre dans l'atmosphère. On sait que c'est cette augmentation de la
teneur en gaz à effet de serre qui diminue progressivement l'énergie réfléchie
par la terre. Un peu comme dans une maison lorsque l'on améliore l'isolation et
que l'énergie dissipée dans les parois augmentant la température dans la maison
augmente. Ceci n’étant évidemment valable que si la puissance de la chaufferie
reste la même. Ce qui on peut le supposer est le cas actuellement vu que la
puissance de la chaufferie sont dans le cas présent les rayonnements
infrarouges qui nous arrive du soleil.
Comme on vient de le voir et
comme le stipule la vidéo du colloque "Astronomie et Climat" la vapeur d’eau contenue dans
l'atmosphère n'est pas la seule responsable de tous ces transferts thermiques
liées à l'agitation interne de la matière et de leur influence sur la
température de notre planète.
Les quantités de vapeur d'eau
contenues dans l’atmosphère ont beau être considérables, les pourcentages
croissant de gaz carbonique, d’ozone, de méthane et autres gaz issus de la
combustion commencent à provoquer un accroissement de cette température moyenne
naturelle de 15°C induite par l’eau. Si nous continuons dans cette voie d'une consommation
irréfléchie de nos ressources fossiles non-renouvelables homo sapiens va être
confronté à deux problèmes graves : un grave dérèglement du climat associé
au fait qu’une fois les ressources non-renouvelables épuisées il ne pourra pas
satisfaire ses besoins en énergie.
Pour évaluer l’importance
relative des différentes type de gaz sur le système climatique, on a défini ce
que l'on appelle son PRG (Potentiel de Réchauffement Global) ou ce qui revient
au même en anglais son GWP (Global Warming Potential). Le gaz carbonique (CO2), choisi comme
référence, a un PRG de 1. Le méthane (CH4) autre coupable désigné du
réchauffement, a un « PRG nettement plus important. Cela ayant pour conséquence
qu’à concentration équivalente dans l’atmosphère il contribuerait nettement
plus que le CO2 à une hausse des températures observées.
CO2 mon amour
Invisible mais présent
Ou l’impossible retour
A nos années d’antan
Du tréfonds de la terre
Où tu étais prisonnier
Tu as choisi l’atmosphère
Pour établir tes quartiers
Tu peux être content
Quoi que nous fassions
Tu auras tout ton temps
Pour ta grande évasion
Mais, pour nous les hommes
Les rois de l’incurie
Il serait temps en somme
D’arrêter nos conneries
Synthèse
Pour résumer
les Lutins nautiques optimistes et un peu frileux pourraient dire
« Chouette nous qui craignons l’eau froide ». Quant au porte-parole
des Lutins thermiques qui commence à prendre place en moi, il craint que ces
typhons à répétition et tous les dérèglements climatiques actuels ne soit liés
à une température de l'eau de mer devenant trop élevée en surface. Il craint
que le gaz carbonique n’affecte la biodiversité marine. En raison de la surabondance
énergétique venant du soleil par rapport à nos besoins, il ne comprend pas
pourquoi il ne peut actuellement les satisfaire qu’avec la combustion des
produits fossiles ou l’effet joule. Ceci d’autant qu’il va falloir qu’il assume
financièrement parlant cette fiscalité effrénée et inexorablement croissante
sur les produits fossiles et le prix très élevé de l’électricité nucléaire. Il
considère la situation actuelle à ce sujet comme source d’injustice sociale
engendrant des conflits. Plus généralement, il redoute toutes les inégalités et
il considère qu’il va falloir changer de méthode pour solutionner les problèmes
sociaux qui en résultent. Il estime que pour endiguer la
marée montante des procès climatiques, l’arrivée d’un(e) scientifique doublé
d’un(e) sociologue conscient(e) des problèmes sanitaires et ayant pouvoir de
décision comme l’a été la chancelière allemande va devenir nécessaire en
Europe. Il estime qu’il est
anormal que ce soit le Japon qui mette le président de Renault et la France à
sa place à propos des inégalités entre les hauts salaires et les bas revenus et
non pas l’Europe elle-même. Il va devenir essentiel qu’homo sapiens tiennent
compte des
jeunes et garde en mémoire les accords de Paris sur le climat signés fin
2015. Il s’est laissé cinq ans de réflexion avant de passer à l’action. Un quinquennat
pour sortir de l’inaction après un siècle voire deux siècles d’immobilisme est
pour finir une période assez courte mais c’est un fait : nous allons
devoir agir à l’occasion de la COP 25 en raison de l’urgence qu’il y a à le
faire. La complexité de tous les paramètres qui interfèrent les uns avec les
autres et le fait que la controverse sur le réchauffement climatique soit loin
d’être close ne justifie pas ces procédures engagées par Green Peace contre l’État devant le
tribunal administratif mais les explique. Le CSLT considère que lancer des
actions en justice moins de deux ans avant l’échéance est source de conflits
inutiles et freine l’action. Il va pourtant falloir que l’on atténue les
inégalités en dédommageant plus équitablement ceux qui ont subi des dégâts à
cause du réchauffement climatique. Quoiqu’il advienne à ce sujet le CSLT estime
qu’une transition énergétique réussie est inenvisageable sans une volonté
convergente sur la nature des actions à prendre émanant à la fois de l’individu
et de l’exécutif. Il constate à ce sujet avec satisfaction que l’état commence
à prendre en compte cette notion de Référendum d’Initiative Citoyenne et il a
conscience que dans un monde malade du pétrole comme le nôtre, un monde où l’on
consomme plus d’énergie pour se chauffer et alimenter sa voiture que pour se
nourrir (Voir page 575),
fixer un nouveau cap énergétique pour le monde de demain consistant à
abandonner dès que possible les ressources épuisables au profit des ressources
renouvelables est une décision utile et grave. Le CSLT estime que le Président actuel de l’ADEME
rend hommage à son prédécesseur Bernard Laponche
(Voir P247)
et a raison de considérer qu’il est temps pour des raisons sociales et
environnementales d’envisager une refonte en profondeur de notre modèle
énergétique. Il espère même que cet organisme très lié à notre
gouvernement va devenir le catalyseur conduisant à une meilleure convergence de
la dualité exécutif-individu et qu’il va prendre conscience que l’eau est au
cœur du nouveau dispositif. Quoiqu’il advienne la « Solar
Water Economy » de l’enthalpie
avec l’eau va dans le sens souhaité par l’ADEME, à savoir dans celui :
1 De la préservation des sols, traitement des sols pollués (voir Page 104
)
2 De l’efficacité énergétique (Ceci avec l’eau
superficielle et encore mieux lorsque l’eau superficielle est
conjuguée avec l’eau
géothermale.)
3 Du développement des énergies renouvelables en raison de son efficacité
à ce sujet (COP élevés)
4 De la prévention et la lutte contre la pollution de l'air dans la mesure
où elle permettrait de réduire les émissions de gaz polluant dans l’hexagone en
divisant sensiblement par 2,5 la combustion des produits fossiles. Ceci pour le
chauffage de l’habitat et par rapport aux chaînes énergétiques actuelles. (voir page 608
)
5 De la lutte contre les nuisances sonores
l’évaporateur de la pompe à chaleur aquathermique
étant totalement insonore et qui plus est insensible aux inondations (voir
le plaidoyer
pour la pompe à chaleur eau eau
et la Page 88
)
Le plaidoyer pour cette pompe à chaleur eau
eau est justifié. Considérons en effet le cycle
de l’eau de la figure ci-contre. Avec
une hauteur de précipitation moyenne sur notre planète de 800 mm d’eau égale à
celle de notre hexagone ce qui ne devrait pas être très loin de la réalité,
c’est sensiblement 120 000 milliards de m3 qui tombent sur les terres émergées.
Compte tenu de la chaleur
spécifique de l’eau, c’est sensiblement 1,2 million de TWh (téra 1012) d’énergie thermique qui peut être récupérée pour chauffer l’habitat d’homo
sapiens si l’on considère qu’il est possible d’abaisser la température de ce
volume d’eau de 10°C en le faisant passer de 15°C température du « corps noir », à 5 °C. Vu
que nous sommes actuellement 7 milliards d’homo sapiens sur terre, la réserve
d’énergie qui peut ainsi être mise à notre disposition pour chacun de nous
correspond sensiblement à 10 fois notre besoin.
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Ceci si l’on
considère que le besoin chauffage correspond à 50% du besoin total moyen par
habitant de 44 000 kWh (Voir page 576).
Cerise sur le gâteau cela se faisant en refroidissant notre environnement
au lieu de le réchauffer A noter qu’il s’agit de valeurs moyennes qui changent
notablement selon les régions. La différence de température de 10°C indiqué
ci-dessus correspondant dans la pratique au réseau
de chaleur qui pourrait être envisagé pour la commune de Boulogne Billancourt. |
La France et les gaz à effet de serre |
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Pourcentage des émissions de gaz à effet de serre en France pour chaque
domaine |
On sait qu’en France le chauffage de l'habitat est quantitativement
parlant prédominant en termes de kWh par rapport au transport terrestre (Voir
page
607). Par contre, si l'on compare ces deux postes en termes de GES sur la
figure ci-contre on observe que c'est le transport routier qui tient le
fleuron en France. La France est probablement en raison de sa production
nucléaire importante et d’un chauffage de l'habitat assuré pour moitié ou
presque par des grille-pains, le seul pays au monde qui soit dans cette
situation. A noter que ce dernier terme de « grille-pains » a été
employé récemment par notre ministre de l’environnement qui semble prendre
enfin conscience de la situation. Quant à la notion de GES relative à la production d'énergie introduite
pour 11 % en haut et à droite de la figure*, elle représente la prise de
conscience de l’importance de l'énergie
grise . *Vu l'énergie qui va falloir dépenser pour démanteler
nos anciennes centrales nucléaires et assurer un stockage correct et de nos
déchets nucléaires ces 11% sont probablement sous-évalués. |
Nota concernant
cette page
Beaucoup
d’hésitation, d’incertitude, de nervosité venant du comportement des médias,
des lobbies et des gènes du signataire (Balendard)
ont précédés l’établissement de ce fichier qui a connu plusieurs étapes.
Etape1 Etape2 Etape3