Régulation ON-OFF d'une pompe à
chaleur
La régulation d'une PAC
aquathermique ne peut fonctionner correctement si
l’on n’a pas déterminé préalablement les besoins thermiques du bâtiment avant
et après isolation de celui-ci. C’est ensuite que se posent les questions
suivantes :
1.
Comment concevoir la
régulation d’un immeuble chauffé par une pompe à chaleur?
2.
Quelle puissance de
machine choisir ?
3.
Comment adapter la
puissance de la pompe à chaleur au besoin qui varie selon la saison ?
4.
Y a-t-il un mode de
régulation permettant d'assurer à la fois les besoins du sanitaire et ceux du
chauffage pendant toute l’année?
5.
Quel débit faut-il
aspirer dans la nappe phréatique (exhaure)?
6.
Autant de questions qui
se posent lors de l’étude de la nouvelle chaufferie.
Le tableau ci-dessous permet de comprendre quels
sont les consommations actuelles et les besoins thermiques futures de notre
immeuble exprimés en kWh.
Fonction |
Hiver |
Mi-saison |
Eté |
|
Décembre à février |
Mars à mai puis oct. à
nov. |
Juin à septembre |
Actuellement avec
ancienne chaudière au fioul |
|||
ECS |
462 000 kWh |
226 600 kWh (133 jours) |
|
Chauffage |
811 400 kWh en 232
jours |
- |
|
Total |
1 500 000 kWh (150 m3 de fioul)
en 365 jours |
||
Après isolation et avec
nouvelle chaufferie |
|||
ECS |
272 000 kWh en 232 jours |
159 500 kWh (133 jours) |
|
Chauffage |
392 000 kWh 1) |
- |
|
Total |
830 000 kWh en 365 jours |
Du fait de la mauvaise isolation des tuyauteries
sanitaires (ECS) les immeubles anciens consomment une quantité importante de
fioul pour produire l'eau chaude du sanitaire en été. Pour un immeuble d’une
centaine de petits appartements il n’est pas de voir des déperditions de 30 à 40
kW
Voir le livre « La rivière et l’énergie »
page 91. Dans les années 50 on se préoccupait moins
de l'énergie que maintenant.
En
été ces déperditions réchauffent inutilement l’intérieur des appartements ainsi
que l'eau froide, diminuant le confort.
Des
quantités considérables de fioul ont ainsi été consommé depuis l’origine en
pure perte dans ces imlmleubles aux frais des copropriétaires. Une consolation pour celui qui est favorable à
l’installation d’une PAC, il n’est parfois plus possible d’isoler les
tuyauteries après coup et cette
déperdition, en minorant la puissance devant être libérée en hiver par les
radiateurs est un garant supplémentaire de leur surdimensionnement .
Il
est probable que cela évitera probablement leur remplacement. Ce point
particulier est important pour le bon dimensionnement de la pompe à chaleur qui
devra fournir la puissance au titre du chauffage. Contrairement aux chaudières
à gaz, au fioul ou au bois, qui peuvent être surdimensionnées sans conséquence,
la pompe à chaleur doit en effet être dimensionnée au plus juste avec une
faible surpuissance par rapport aux besoins énergétiques (de 10 % à 20 %
maximum).
Cela
explique pourquoi il est nécessaire d’effectuer l’estimation des déperditions
thermiques de l’habitation avec une meilleure approximation que dans le passé.
Une chaudière au fioul peut être surdimensionnée et fonctionner avec un facteur
de marche réduit (temps de fonctionnement du brûleur faible par rapport au
temps d’arrêt de celui-ci). Avec la régulation ON-OFF, le compresseur d’une
pompe à chaleur doit fonctionner au moins un ¼
d’heure avant d’être arrêté. La raison en est qu’il faut un temps non négligeable, pouvant aller de
plusieurs dizaines de secondes à quelques minutes dans le cas des grosses
pompes à chaleur ayant une quantité plus importante de fluide caloporteur, pour
que les pressions de fonctionnement s'établissent et que le détendeur régule
correctement le débit de réfrigérant. Pendant cette phase transitoire, le COP
est inférieur à celui du régime établi. Une deuxième raison est que l’intensité
du moteur électrique entraînant le compresseur au démarrage est nettement
supérieur à l’intensité nominale. (De l’ordre de 8 fois si l'on démarre en
direct).
Si
le thermicien prend trop de marge, il peut en résulter un fonctionnement de la
pompe à chaleur avec des temps de marche trop courts préjudiciables à son
rendement. L’idéal serait que le compresseur fonctionne en permanence sans
période d’arrêt avec une puissance s’adaptant exactement au besoin. Dans l’état
actuel de la technique, cette solution qui permet
d'envisager une plage de puissance variable de 10 à 100% semble dès à présent
réalisable en utilisant des moteurs électriques à vitesse variable pour
entraîner le compresseur et la pompe immergée de l'exhaure (voir complément
technique du CD). Elle présente l'avantage de supprimer les phases d'arrêt du
compresseur, d'améliorer en conséquence le rendement et de supprimer le
ballon tampon indispensable avec la régulation
"on - off" décrite ci-après. De taille adaptée, ce ballon tampon a pour
fonction d’augmenter l’inertie thermique du circuit de chauffe et d’assurer un
temps de fonctionnement suffisamment long du compresseur. Moyennant
l’adjonction de ce ballon, on observe que si la pompe à chaleur n'est pas
surdimensionnée, les montées en température sont lentes, la régulation de la
température aisée, et le confort meilleur avec des dépassements de consignes
faibles.
En complément de l’inertie thermique du ballon
tampon, celle des planchers en béton facilite la régulation dans la mesure où
elle stabilise la température intérieure. Le calcul prouve que la quantité de
chaleur emmagasinée dans les planchers est suffisamment importante pour que
l’on puisse arrêter d’utiliser la pompe à chaleur la nuit sur le chauffage
pendant plusieurs heures au bénéfice de la production d’eau chaude pour le
sanitaire. On peut ainsi produire l’eau chaude sanitaire nécessaire à la
toilette du matin avec une chute de température dans les appartements très
acceptable. En mi saison, le besoin thermique pour le chauffage diminue dans
des proportions importantes par rapport à l’hiver. Pendant cette période, il
peut être rentable d’utiliser un deuxième compresseur de plus petite taille. La décision de savoir si l'on doit prévoir ou non ce
deuxième compresseur raccordé en // avec le premier peut être laissée
éventuellement au constructeur de la PAC après qu'il ait pris connaissance des
besoins énergétiques du logement (courbe monotone des DJU). Les
compresseurs à vis sont moins sensibles aux problèmes de lubrification pendant
le démarrage que les compresseurs à pistons. Même avec ces compresseurs, il
faut toutefois s’assurer que le cycle de fonctionnement n’est pas trop court.
Le temps du cycle ne devra pas être inférieur à 30 minutes (Par exemple deux
démarrages par heure avec un temps d'arrêt de 10 minutes). Les températures des
sources froide et chaude étant plus proches l’une de l’autre, le COP de la
pompe à chaleur est notablement amélioré en mi saison. (Voir tableau page 30).
Le contrôle du chauffage par sonde extérieure permet d'améliorer sensiblement
la régulation grâce à son action d'anticipation. Le fonctionnement de la pompe
à chaleur est piloté par un régulateur dit « loi d'eau » qui effectue une
mesure de température extérieure, de température de retour d'eau des radiateurs
et éventuellement de température ambiante. Dans le cas de la régulation on-off,
Le régulateur commande directement le fonctionnement du compresseur en mode
tout ou rien. Une pompe à chaleur surpuissante peut conduire à l'impossibilité
de chauffer correctement l'immeuble. Il est vivement
souhaitable en l'état actuel de la technique de prévoir une relève par le gaz
en cas d'hiver très froid. Si la pompe à chaleur ne parvient pas à
chauffer correctement l’immeuble et que la température ambiante plafonne par
exemple vers
1.
La puissance évacuée
par les radiateurs
2.
Celle développée par
l'évaporateur et le condenseur de la PAC
3.
Le COP de cette
dernière.
Pour tirer profit d'une pompe à
chaleur dans un immeuble géré en copropriété le lecteur pourra aussi utilement
se reporter à la page 43 expliquant qu'elle doit être le comportement des
copropriétaires sur la façon de gérer ce nouveau mode de chauffage
1) Le chauffage
Plusieurs
paramètres sont à prendre en compte lors de l’étude
- Définition de la pente
On
appelle « pente » l'accroissement de la température de l'eau du chauffage qu'il
est nécessaire de prévoir lorsque la température extérieure diminue de 1 °C pour
maintenir inchangée la température dans les appartements. Le réglage de la
pente dépend de l'installation. Voici
son calcul:
Avec Tr =
température de retour de l’eau de chauffage
Ta = température ambiante de l’air à
l’intérieure de l’habitation
Te = température de l’air à extérieure
de l’habitation (constante)
pente = (Tr – Ta)/(Ta -
Te)
Exemple
: dans une maison chauffée à
Si
la température extérieure chute de 10 °C, la température d'eau de retour des
radiateurs devra augmenter de : 10 x 1,5 = 15 °C.
Les
nouvelles températures sont alors :
Température
extérieure : 10 - 10 = 0°C
Température
d'eau de retour des radiateurs : 35 + 15 = 50°C
Température
ambiante : régulée à 20 °C.
Pour
des radiateurs basse température, le réglage de pente se situe vers 1 et dépend
fortement de la surface d'échange des radiateurs.
- Définition de la taille du
ballon tampon
A titre d’exemple considérons une chaufferie
équipée d’une pompe à chaleur de 170 kW et supposons que cette puissance est le
double de la puissance moyenne nécessaire en mi saison. Pendant cette période,
la machine fonctionne environ 50% du temps. Le principe de la conservation de
l'énergie permet d'écrire que pendant le temps de
fonctionnement T, l'énergie développée par la PAC diminuée de celle qui part du
ballon tampon vers les émetteurs de chaleur (radiateurs ou plancher chauffant
) est égale à 4,18 V Dθ,
où V est le volume total de fluide contenu dans
le circuit de chauffage en litres et Dθ l'élévation
de température de l'eau de ce circuit en °C.
Cette valeur Dθ
réglable est l'hystérésis réglé par exemple à 10°C (appelée aussi différentiel)
d'un thermostat situé sur le circuit de chauffage.
Application numérique
Surpuissance = 170 kW - 85 kW = 85 kW
Volume V en litres du ballon tampon avec une
valeur minimum recommandée de 15 litres/kW = 2500 litres
Le
différentiel (ou hystérésis) Dθ est égal et réglée à
On a dans ces conditions, (170 – 85) x T = (4,18 x
2500 x 10)
soit T =
1230 s ou environ 21 minutes. Cela conduit à un cycle en mi saison comprenant
le temps de marche plus le temps d'arrêt de 42 minutes, ce qui semble
acceptable pour la longévité du compresseur. D'autant que ce temps est en
pratique plus important si l’on tient compte du volume d’eau contenu dans les
tuyauteries et les émetteurs thermiques.
Le temps de fonctionnement sera évidemment plus important lorsque la
température extérieure diminue et que le besoin en puissance augmente. Si par
exemple la surpuissance n’est que de 10% avec un besoin de 150 kW, le temps de fonctionnement T passe à environ
:
T = (4,18 x 2500 x 10)/(170 – 150) = 5225 s, soit
environ 87 minutes avec un temps d’arrêt plus court.
2) L'eau chaude du sanitaire
- Le besoin
Soucieux
de faire un bilan thermique de notre installation les Lutins ont comparé le
besoin par rapport à la dépense. Le besoin en eau
sanitaire varie sensiblement selon le type de sanitaire (douche ou baignoire)
et aussi selon le niveau de confort. Il est établi que la moyenne
supérieure de consommation d’eau chaude sanitaire en France est de 50 litres d’eau chaude à
La quantité d'énergie pour fournir cette eau à partir d'une eau à
(1 kWh = 3600 kJ)
(Un
kWh est en effet une unité d’énergie qui correspond à une puissance développée de
1 kW pendant une heure ou, ce qui revient au même, une puissance de un
kilojoule/seconde pendant 3600 secondes)
- La dépense
Nous
consommons grosso modo
- La raison
Les raisons de cette débauche ? : Très probablement la mauvaise l'isolation du réseau de
tuyauteries sanitaires et aussi au faible rendement des chaudières au fioul
avant 1970 probablement aggravé par un surdimensionnement des chaudières
lorsqu'elles fournissent l’eau chaude du sanitaire en instantanée sans
aucun ballon tampon. Le circuit assurant
l'alimentation en eau chaude sanitaire est souvent très long dans les immeubles
puisque ces tuyauteries circulent à l’horizontal dans les sous-sol des
l’immeuble avant de rejoindre les étages supérieures dans des gaines techniques
verticales souvent mal isolées. Ces déperditions sont aggravées par le fait
qu’un circuit de bouclage maintient généralement une circulation d’eau chaude
dans ces tuyauteries de telle sorte que l’utilisateur n’ait pas à vider toute
la colonne d’eau froide avant de disposer de l’eau chaude. Le responsable du BE
qui a été pressenti pour faire l’étude de notre nouvelle chaufferie nous a
aussi fait observé qu'il ne fallait pas trop
surdimensionner la chaudière par rapport au besoin. (Préoccupation que l’on
devrait toujours garder à l’esprit dans le cas d’une pompe à chaleur).
Décidément nos parents, moins économes que nos grands parents voyaient grand et
n'avaient pas les préoccupations d’économie qui sont maintenant les nôtres.
- La solution
Il y a deux obstacles qui limitent la capacité d’une pompe à chaleur à
produire l’eau chaude du sanitaire en complément du chauffage.
Le premier obstacle tient au rendement de la pompe
à chaleur qui commence à trop se dégrader lorsque la température à la source
chaude excède 50°C. Comment pourrait-elle dans ces conditions produire de l’eau
chaude à 60°C dans de bonne condition économique alors que pour des
raisons de sécurité sanitaire (fuite éventuelle) le fluide frigorigène doit
être isolé de l’eau chaude sanitaire par deux parois ce qui augmente les
écarts de température nécessaires aux transferts thermiques? Pour que
ceux-ci s’effectuent correctement, il serait nécessaire que la température de
condensation soit notablement supérieure à
1 - La chaudière à gaz permet de disposer d’une source d’énergie
certes plus onéreuse à l'usage mais qui peut servir de secours en cas
d’incident sur la pompe à chaleur (stand by).
2 - Plus de 60% de l’énergie à fournir pour l'ECS
est assurée par le mode de loin le plus économique, celui de la pompe à
chaleur.
Le deuxième obstacle tient au fait qu’il n’est pas
facile d’assurer une régulation de la pompe à chaleur permettant de gérer correctement
à la fois la température du circuit de chauffage et celle du circuit d’eau
chaude sanitaire. L’importante inertie thermique de l’habitation permet
heureusement quelques fantaisies. Cette inertie est en effet suffisamment
importante avec les planchers en béton pour que la nuit, la régulation donne
consigne à la PAC de fonctionner prioritairement vers le sanitaire au détriment
du chauffage.
Lorsque l’isolation de l’habitation est assurée
par l’extérieur, l’inertie thermique de l’habitation augmente encore dans la
mesure où l’on profite également de la quantité d’énergie emmagasinée dans les
murs.
Ce mode de régulation est très intéressant
financièrement pour la raison que l’on bénéficie pendant la nuit d’un tarif qui
peut être plus avantageux pour l’électricité généralement utilisée pour
l’entraînement du compresseur de la pompe à chaleur. Le béton peut en effet
stocker beaucoup d’énergie ce qui augmente
notablement la constante de temps thermique de l’habitation et diminue
la chute la température dans les chambres (voir page 95)
On a vu précédemment que la quantité d'énergie
nécessaire pour fournir 5 m3 d’eau à
3) Le débit pompée dans la nappe phréatique
- Le débit
théorique
Le
calcul du débit maximum devant être pompé dans la nappe phréatique pour que la
pompe à chaleur puisse fonctionner correctement est fonction de la température du
rejet , de la puissance maximum que la PAC doit fournir en hiver après
isolation thermique de l’habitation.
Le
calcul ci-dessous a été réalisé pour un besoin en puissance maximum de 170
kW
(voir
tableau page 105 et courbe monotone page 109)
Chaleur spécifique de
l’eau 4,18 kJ/litre et °C
Température de l’eau
pompée 11 °C,
Température de l’eau
rejetée 4 ° C
Différence de
température 11 – 4 = 7 °C
Compte tenu de la
chaleur spécifique de l’eau de 4,18 kJ/litre et °C , l’énergie Q restituée à la PAC dans un volume
d’eau de 1 litre diminuant sa température de 7 °C est Q = 1 x 4,18 x 7 = 29, 26 kJ
Pour développer une
puissance de 170 kW ou ce qui revient au même de 170 kJ/seconde dans ces
conditions de température, il faut donc disposer d’un débit de 170/29,26= 5,8
l/seconde 5)
ou de (5,8 x 3600)/1000
= 21 m3/h ou
350 l/mn
- Le besoin réel
Pour abaissement de la température identique, les débits requis
par les constructeurs de pompe à chaleur sont proches des valeurs théoriques .
Par exemple une pompe à chaleur développant une puissance thermique en sortie
condenseur de 161 kW à besoin d’un débit réel de 27,8 m3/h avec
-
La pérennité et la qualité de l'eau pompée
L'étude du cycle de l'eau au dessus des terres habités montre que
le volume d'eau douce stockée dans le sous-sol est environ 60 fois plus
important que celui contenu dans les lacs et les rivières avec un flux de
ruissellement souterrain comparable à celui des rivières. C'est donc plutôt la
qualité de l'eau que sa quantité qui doit retenir l'attention, et ceci particulièrement
dans les sous-sol des villes. Dans le cas ou l’eau prélevée dans la nappe est
très polluée la solution de la figure 4ter page 27 peut constituer une
alternative.
-
Débit d'eau dans le circuit d’eau de chauffage
il est influencé par l’écart de température entre le départ
chaudière et le retour radiateurs. Pour une installation ancienne calculée le
plus souvent sur la base d’un écart de température de 20°C, la loi de
conservation de l’énergie Wc = Wm + Wf (voir page 29) permet d’écrire pour un COP de 3 Wc = Wf/2 +
Wf = 1,5 Wf ou QRAD x
20 x c = 1,5 QPAC x c x 7
soit un débit global dans le circuit de chauffage sensiblement égal à la
moitié du débit pompé à l’exhaure: QRAD ~ QPAC
/ 2
1) Une isolation correcte de la toiture (le plus souvent
en terrasses sur les immeubles), le remplacement des simples vitrages par des
doubles vitrages sur l'ensemble des ouvertures et éventuellement une isolation
partielle par l'extérieure des murs opaques, permet d'obtenir un gain de
l'ordre de 30% sur les déperditions du poste chauffage. En pratique la notion
de DJU majore sensiblement la puissance requise sur la PAC. (voir page 109
ainsi que le complément technique du CD pour comprendre comment ont été évalué
les consommations)
2) Le réseau des tuyauteries ainsi que le débit
alimentant les radiateurs est à définir en accord avec le fournisseur des
radiateurs. Il est du même ordre de grandeur que le débit pompé à l’exhaure
dans la nappe phréatique (voir page 106)
3) La surface
de rayonnement des radiateurs est une paramètres important pour évaluer leur
capacité à dissiper correctement la puissance émise par la PAC. Calculés pour
un Dt de 50°C avec les anciennes chaudières (70°C dans
le circuit de chauffage pour 20°C dans la pièce), leur capacité à dissiper la
nouvelle puissance de chauffage après isolation avec un Dt limité à 30°C
devra être estimée.
4) Energie = Puissance x temps
1 kWh est l’énergie fournie par une puissance
de 1kW pendant 1h ou 3600 s
1 kJ est l’énergie développée par une puissance de
1kW pendant une seconde On a donc 1 kWh = 3600 kJ
5) L'utilisation de la formule de la page 71 P = Q (Te - Ts) c avec P en kW ou kJ/s,
Te-Ts étant la différence de température en °C et c la chaleur spécifique de
l'eau conduit au même résultat Q= P/(Te
- Ts) c =
200/ (7x4,18)= 6,8 kg/s ou 6,8 l/s compte tenu de la densité de l'eau égale à 1