Dans un communiqué de presse de janvier 2013
baptisé
« Donner (enfin) aux PAC leur juste place »
l’Association Française des Pompes
à Chaleur (AFPAC) a commencé un programme de valorisation du chauffage
thermodynamique.
Dans le cadre d’une critique constructive et pour amorcer
un dialogue contradictoire qui lui semble souhaitable pour respecter les
objectifs fixés par le nouveau modèle économique du « 3x20 »,
le CLST reprend ici les paragraphes de ce communiqué qui lui ont parus les plus
significatifs et les commentent ainsi :
L’AFPAC a
écrit :
Malgré les prescriptions de l’Office Parlementaire
d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques, la réglementation
thermique ne s’est véritablement attaquée qu’à l’objectif de réduction des
consommations énergétiques en se limitant à un raisonnement en énergie
primaire. Le dérèglement climatique, le développement des EnR
et les coûts pour le consommateur ont été sciemment évincés.
Commentaires du CSLT
Le CSLT loue les efforts de l'OPECST de concevoir une RT
ayant comme objectif de réduire les consommations d'énergie primaire mais
constate que dans les faits c'est seulement début 2015 que l'on commence à
percevoir un premier frémissement prouvant que l'on prend enfin conscience de
l'enjeu. Il remarque à la
lecture d'articles Batiactu écrits par de hauts
responsables que la compréhension de ce qu'est véritablement l'énergie primaire
dans la RT2012 commence seulement à être perçue en ce début d'année 2015. Le
mélange dans notre réseau des énergies électriques renouvelables avec celles
qui ne le sont pas comme l’électricité nucléaire ne devrait pas compliquer la
compréhension de cette notion d'énergie primaire.
L’AFPAC a
écrit :
Notre filière, qui
s’est donnée pour mission de valoriser la Pompe à Chaleur, relance le débat en affirmant que la géothermie et l’aérothermie assistées par
Pompe à Chaleur permettent de répondre aux défis de la transition
énergétique, tout en préservant intérêts collectifs et intérêts particuliers.
Commentaires du CSLT
Il est un fait que l'AFPAC dont la mission
était précisément de mettre en avant le chauffage thermodynamique n'a pas su
convaincre. Il appartenait à cette association de prouver que le bilan de la
pompe à chaleur était largement positif. Elle n’a pas expliquée pendant une trop
longue période que la finalité de la pompe à chaleur sur le plan
fonctionnel était précisément d'atténuer le dérèglement climatique, de
développer les EnR, et de baisser les couts pour le
consommateur et qu'il lui appartenait d'attirer l'attention du politique qu'il
ne fallait pas qu'il passe sous silence ces points importants vu l'enjeu
et les objectifs fixés
L’AFPAC a
écrit :
La géothermie
basse énergie, puisant ses ressources dans le sol, et l’aérothermie
dans l’air, sont des énergies renouvelables à basse température, disponibles
sans la moindre intermittence, que seules les Pompes à Chaleur sont en mesure
d’exploiter à tout moment pour restituer de la chaleur gratuite en la rendant
utilisable.
Commentaires du CSLT
Le CLST constate à nouveau
que l'AFPAC, sciemment ou non, n'évoque que la géothermie et l'aérothermie en passant sous silence l'aquathermie
alors que l’eau est, on le sait, un vecteur plus efficace que le sol et l'air pour
prélever une énergie thermique véritablement renouvelable dans notre proche
environnement. On sait maintenant que les rivières constituent une réserve
potentielle d’énergie thermique renouvelable très importante. Le CSLT se
demande de ce fait pourquoi le mot aquathermie ne figure pas au dictionnaire et le regrette
L’AFPAC a
écrit :
Pour semer la
confusion, les détracteurs de la pompe à chaleur l’assimilent à du chauffage électrique. L’AFPAC s’insurge contre cette affirmation. Si la seule énergie utilisée par les PAC est
certes le plus souvent électrique, la PAC
ne sert en aucun cas à produire de l’énergie mais à la
transférer d’un milieu à un autre (à la différence du chauffage électrique qui
utilise l’effet joule pour
produire de la chaleur). Les auxiliaires d’une chaudière sont également alimentés
en électricité́.
Commentaires du CSLT
L'AFPAC ne devrait pas
s'inquiéter du fait que ses détracteurs assimilent une pompe à chaleur à un
chauffage électrique, bien au contraire. Pour la simple raison qu’une pompe à
chaleur qui ne respecte absolument pas sa fonction, c’est-à-dire qui ne prélève
aucune énergie thermique dans son environnement peut précisément être assimilée
à un système ayant les performances déplorable d’un radiateur à effet joule (Wc = We )
Voilà qui pourrait clouer
le bec à ses détracteurs. Plutôt que de s'insurger, l'AFPAC a toujours eu la possibilité
d'expliquer que ce n’est pas un chauffage électrique "comme les
autres". Il suffit en effet d'isoler le fluide caloporteur
d'une pompe à chaleur en observant son comportement lors du cycle de
fonctionnement pour s'apercevoir, en appliquant la loi de conservation de
l'énergie, que la chaleur récupérée en sortie est – dans l’état actuel de la
technique - de 3 à 6 fois plus importante que l'énergie électrique payante. La
différence étant de l'énergie thermique gratuite prélevée dans l'environnement.
Ceci alors que les performances théoriques sont sensiblement deux fois
supérieures aux valeurs ci-dessus ce qui atteste du potentiel de ces systèmes.
L’AFPAC a
écrit :
D’autres mettent en avant des installations qui ne
donnent pas les résultats escomptés, ou même quelques-unes qui n’ont jamais
fonctionné́. Comme pour toutes installations de chauffage modernes et
performantes (chaudières à condensation, chauffage ou ECS solaire, ...),
les installations de pompes à chaleur ne tolèrent pas la médiocrité́.
Elles doivent être réalisées dans les règles de l’art, par une entreprise
qualifiée qui a choisi du matériel certifié. C’est pourquoi l’AFPAC a
créé́ QualiPac, Appellation « Reconnue Grenelle
de l’Environnement », gérée par Qualit’EnR, qui
qualifie les compétences d’une entreprise. D’autre part, l’AFPAC a mis en place
avec Afnor Certification, via Certita, la marque NF
PAC qui certifie les performances des Pompes à Chaleur et leur fixe des
seuils minimum de performances tant énergétiques qu’acoustique.
Commentaires du CLST
Du fait de son caractère
pluridisciplinaire la régulation ainsi que la mise en œuvre d'un circuit
hydraulique de pompe à chaleur ne tolère effectivement pas la médiocrité. Une
trop grande approximation dans son dimensionnement pouvant conduire à
l’échec. Particulièrement le niveau de puissance à retenir au compresseur pour
les chaufferies hybrides appelées à se développer dans le collectif selon que
le prélèvement de l’énergie est assuré sur l’air ou sur l’eau. Quant à tous ces
"labels" QUALIPAC, AFNOR CERTIFICATION, RGE, Qualit'EnR,
NF PAC, il serait utile selon le CSLT qu'une synthèse soient faite afin de
définir une politique commune orientée vers l’étude d’un contrat de performance passant par l’élaboration d’un texte de loi.
Quant au seuil minimum de performances énergétique il serait temps que soit
reconnu et expliqué que l'aquathermie améliore les performances
et dans le même temps solutionne les problèmes acoustiques.
L’AFPAC a
écrit :
Par conséquent,
lors de l’installation d’une Pompe à Chaleur, si tous les prérequis sont respectés,
et que son utilisation est conforme aux prescriptions du fabricant, l’AFPAC est
en mesure d’affirmer que celle-ci donnera entière satisfaction à son
utilisateur, et que les économies d’exploitation attendues seront réelles. Dans
ces conditions, les intérêts collectifs et les intérêts particuliers se
rejoignent.
Commentaires du CLST
Cela honore l'AFPAC qui
pourrait alors aider les préfets de département à accomplir la mission qui leur
a été attribuée au titre du PREH. Cela permettrait aussi de valider le projet
de loi formulé par le CLST en page 440 dans sa synthèse génération-isolation. Quant au souhait de
l'AFPAC qui estime que les intérêts collectifs et particulier se rejoignent,
les Lutins craignent que cela ne reste qu'un vœu pieu tant que l'homme n'aura
pas admis que croissance et consommation ne sont pas synonyme de
progrès et de qualité de vie. Prise de conscience
qui tarde à venir.
L’AFPAC a
écrit :
La Pompe à
Chaleur existe en France depuis plus d’une trentaine d’années et environ 65.000
PAC sont installées chaque année en France. On peut conclure en toute bonne
logique qu’une part majeure des installations fonctionne correctement et tient
ses promesses d’économie, sinon cette technologie aurait déjà disparu.
Commentaires du
CLST
Les PAC qui fonctionnent en
France correctement depuis environ 30 ans avec des performances
encore acceptables aujourd'hui prouvent effectivement si besoin en était que
ces technologies auraient effectivement disparues depuis longtemps si elles ne répondaient
pas au besoin de l'utilisateur. Elles se sont passées de publicité pendant ces
trente années.
Ne dit-on pas : « Une mauvaise publicité́
pour vendre un bon produit de l'argent
gâché́ »
L’AFPAC a
écrit :
Notre organisme
regrette que - sous couvert d’intérêts financiers importants -
certains allégations mensongères soient avancées pour discréditer une
technologie et une filière porteuses de l’intérêt général. Le rapport de
force étant du niveau « du pot de fer contre le pot de terre », la
Pompe à Chaleur se trouve aujourd’hui en difficultés, car elle n’est toujours pas reconnue comme étant une énergie renouvelable
dans les textes réglementaires français. De ce fait, dans la RT 2012, elle subit les mêmes
contraintes que les autres générateurs, auxquelles s’ajoute le handicap du
coefficient de conversion de l’électricité́ en énergie primaire, quand certains usages de la Pompe à Chaleur ne sont pas tout simplement absents
du code de calcul Th-BCE. Ce qui a pour conséquence de fortement pénaliser la
PAC dans le marché́ des équipements de
chauffage en constructions neuves.
Commentaires du CLST
L'AFPAC touche ici le cœur du PB. En France, la vérité
scientifique met effectivement trop de temps à faire surface mais ceux qui
véhiculent ces allégations mensongères et qui discréditent une technologie
porteuses de l’intérêt général sont tout de même de moins en moins
nombreux et sont en train de s’isoler de la majorité en se repliant sur eux même et en refusant le dialogue
contradictoire. Lorsque les évènements et la volonté générale va à l’encontre
des fausses idées qu’ils véhiculent, ils devraient avoir peu de chance dans ces
conditions de faire valoir leur arguments. Pour preuve le forum sur la rivière et l’énergie et un début de
dialogue resté sans réponse. Il serait bon que
l'AFPAC précise quels sont ces intérêts financiers importants qui motivent le
comportement de certains : ces intérêts sont-ils liés aux lobbies
pétroliers ?, aux prélèvements infligés au pollueur qui pourrait
probablement être mieux redistribuée par des prêts sans intérêt vers ceux qui
innovent ?, une aide fiscale qu’il serait préférable de rendre
inutile ? Quant au fait que « certains
usages de la Pompe à Chaleur ne sont pas tout simplement absents du
code de calcul Th-BCE », le
CLST estime que dans un premier temps, tout doit maintenant être mis en œuvre
pour que priorité soit donnée à des PAC qui fassent du chaud quand il fait
froid, rien de plus. Pour la simple raison qu’en France, on meurt plus souvent
de froid que de chaud. Il serait temps en effet que l’énergie thermique soit
reconnue comme une énergie à part entière et que cesse le
« tout gaz » autant dans le neuf que dans l’existant. Quant au
coefficient de conversion de l’électricité́ en énergie primaire il est un fait que l’amélioration des
performances de nos centrales nucléaires devrait conduire à adopter un
coefficient plus proche de 2 que de des 2,58 actuels. En passant la température
à la source chaude à 350°C et en conservant la même température de rejet de
50°C on approche en effet un rendement de 50% : (Tc – Tf)/Tc = (350 – 50)/ (350+ 273) =
0,48 soit 48%
L’AFPAC a
écrit :
Par ces choix, à
ce jour toutes les simulations montrent que pour qu’une maison individuelle
moyenne puisse être équipée d’une pompe à chaleur pour son chauffage et/ou sa
production d’eau chaude sanitaire, la RT 2012 impose que son bâti soit conçu
avec les « Meilleures Technologies Disponibles en 2010 » (MTD). Contrairement
aux énergies fossiles, où un niveau de « bâti standard » est suffisant. Parce
que la Pompe à Chaleur :
- est une
technologie faiblement émettrice de CO2 ;
- doit être
reconnue comme une énergie renouvelable ;
- contribue fortement
aux objectifs nationaux en termes d’environnement ;
L’AFPAC demande à
ce qu’une Pompe à Chaleur soit admise dans la RT 2012 avec un niveau de « bâti
standard ». C’est pourquoi, pour rétablir cette distorsion de concurrence, nous
proposons de redonner sa place à cette technologie en accordant aux PAC l’accès
au coefficient de modulation GES introduit dans le moteur de calcul Th-BCE pour
favoriser les technologies à faible impact sur l’effet de serre dans le calcul
de la consommation d’énergie primaire d’un bâtiment. Ce coefficient
valoriserait la faible émission de CO2 de ces technologies, comme c’est déjà le
cas pour les réseaux de chaleur utilisant une part d’énergies renouvelables, ou
pour les systèmes biomasse (bois-énergie par exemple). Avec sa logique propre,
la RT 2012 impose un quota d’énergie renouvelable consommé par une maison
individuelle. Pour la pompe à chaleur, cette part d’énergie renouvelable
prélevée dans l’air ou dans le sous-sol se voit appliquer un coefficient de
conversion qui correspond à celui de l’énergie utilisée pour la transférer et
la valoriser dans le cadre des besoins thermiques d’un bâtiment. Cette méthode
de calcul ne répond à aucune règle technique, pénalise une fois de plus la
pompe à chaleur, et est contraire au mode d’évaluation figurant (annexe 7) dans
la directive européenne 2009/28/CE. L’AFPAC s’interroge sur l’intérêt de ne
réserver cette contrainte qu’au seul marché de la maison individuelle. C’est
pourquoi nous proposons que ce même quota d’énergie renouvelable soit appliqué
également pour le résidentiel collectif et le tertiaire.
Commentaires du
CLST
Au travers du texte
ci-dessus on sent que l’AFPAC cherche à comprendre ce qui « ne colle
pas » dans la RT 2012 et a pour conséquence de pénaliser injustement le
chauffage thermodynamique. L’AFPAC n’est pas le premier organisme à estimer
qu’un vice de forme s’est glissé à haut niveau dans l’évaluation des critères
de comparaison entre les différents modes de chauffage et la qualité de
l’isolation (Voir la synthèse génération-isolation
d’un immeuble d’habitation dans l’ancien à la page 447). D’un côté on laisse au
titre de la libre concurrence une publicité mensongère se mettre en place avec
le plus onéreux des kWh thermiques rendu
dans les pièces de vie : celui du chauffage électrique à effet joule
(Environ 0,14 € TTC) au détriment de l’aspect social. Ceci en créant de
graves problèmes à celui qui ne peut plus payer la douloureuse et se chauffer
en fin de mois avec les retombés sur le Médiateur de
l’énergie qui ne peut plus faire face à la demande. Ceci
alors que la réglementation thermique (RT 2005) accorde des déperditions dans le bâti plus importantes lorsque le
chauffage est électrique ! Comme on le voit, nous avons encore du chemin à
parcourir. Par exemple en s’impliquant dans ce qui est essentiel et en laissant
de côté le secondaire ce qui permettrait on peut l’espérer d’unifier le
tertiaire et le résidentiel collectif voire l’existant et le neuf,
L’AFPAC a
écrit :
L’AFPAC demande à
ce que la valorisation de la quantité d’EnR générée
par un système thermodynamique soit cohérente avec la directive européenne
2009/28/CE.
Pour compléter
les « maltraitances » appliquées à la pompe à chaleur dans la RT 2012 et qui
sont à corriger au plus tôt, certaines technologies thermodynamiques telles que
les pompes à chaleur double service (chauffage et eau chaude) et l’ECS
thermodynamique en collectif sont inexistantes dans le moteur de calcul Th BCE.
L’AFPAC demande à ce que tout soit fait pour qu’elles soient maintenant
intégrées rapidement.… et, comme si se battre en France pour donner à la PAC sa
juste place dans l’atteinte des objectifs que se sont assignés les Pouvoirs
publics à l’horizon 2020 et qu’elle s’inscrive dans le grand chantier de la transition
énergétique qui s’ouvre devant nous ne suffisait pas, l’AFPAC - regardant vers
l’Europe dont nous viennent les Directives que nous n’avons plus dorénavant
qu’à transcrire en droit national - s’alerte de la parution pourtant tant
attendue (le « chantier » est entamé depuis 6 ans !!!) de la directive
Eco-étiquetage pour les Lots 1 et 2. En effet pour le Lot 1 concernant les «
boilers* » un risque majeur existe de voir apparaître - sous la très forte
pression des lobbies des constructeurs de chaudières, regroupés au sein de
l’EHI, auprès de la commission européenne (DG Energy)
- une « étiquette énergétique à deux vitesses », l’une pour les chaudières,
l’autre pour les PAC et les systèmes de cogénération, faussant ainsi gravement
la vision des choses pour les consommateurs : ainsi une chaudière ayant, par la
force des choses, un rendement (eta « ƞ ») sur énergie primaire inférieur à 100% pourrait se voir dotée d’une étiquette A+ et pourrait être mise en concurrence favorable avec une PAC ayant un rendement de
120% sur énergie primaire qui elle, ne serait classée que A !!!
L’AFPAC, qui les
a interpelés sur le sujet, demande donc instamment aux Pouvoirs publics
français d’intervenir pour exiger une étiquette unique***, seule capable de
donner aux consommateurs une information claire et compréhensible et de
participer activement au bon développement des énergies renouvelables.
* générateurs de
manière large, chaudières mais aussi PAC ou cogénération
** Association of the European Heating Industry
*** et un
affichage pour les produits, outre la classe énergétique, du coefficient eta (ƞ) de rendement énergétique sur énergie primaire
Commentaires du
CLST
Le responsable du CLST a confiance dans ses députés
européens et estime que l’unification du « tertiaire » avec « le
résidentiel collectif », ainsi que l’unification des règles établissant
les relations entre « l’existant » et « le neuf » passe par
la reconnaissance par la France des directives européennes en ce qui concerne
la valorisation et la reconnaissance
des EnR thermiques générées par un
système thermodynamique. Comment peut-il se faire que des fonctions aussi
élémentaires que le chauffage et la fourniture de l’ECS ne soient pas encore
incluses dans les moteurs de calcul élaborés par les spécialistes ! Il est
regrettable pour le devenir du chauffage de l’habitat que votre association
n’ait pas encore réussi à faire comprendre aux différents protagonistes tout
l’intérêt qu’ils peuvent retirer d’une cohabitation intelligente entre les
fluides et continuent cette guerre fratricide entre le
gaz et l’électricité aux détriments de la satisfaction et des besoins de
l’utilisateur. Le fait que le nouveau Président de votre association soit un
ancien « chaudiériste », excusez le terme qui n’a rien de péjoratif,
va peut-être débloquer la situation ? L’intense activité qui va naître
dans le domaine de l’énergie à l’occasion du COP21 le dira. De la cohabitation
entre les fluides peut naître l’étiquette unique que vous souhaitez. Cette
cohabitation du fait de vos origines est un peu entre vos mains. Notre devenir
énergétique également. Toyota n’est-il pas devenu premier constructeur mondial
en raison de ses voitures hybrides ?