Comprendre ce qu'il faut
faire, ou forer?
Le débit nécessaire
pour assurer les échanges thermiques dans la pompe à chaleur sur nappe libre ne
sont pas très importants (environ 2 l/mn par kW thermique restitué).
Il y a des régions
plus favorables que d'autres pour assurer la pérennité du débit. Les nappes
aquifères sont continues dans les zones hachurées de
la carte ci-dessous
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Synoptique simplifié de fonctionnement d'une PAC
eau/eau sur nappe libre |
Synoptique simplifié de fonctionnement d'une PAC
eau/eau sur champ de sondes |
La proximité de la
rivière apporte une garantie supplémentaire et les débits disponibles sont
généralement supérieurs au besoin.
Il existe même dans le sud ouest du bassin aquitain
et dans le bassin parisien des zones ayant des aquifères
raisonnablement profonds sans discontinuité
favorables à la géothermie grande profondeur avec des températures pouvant
excéder 70°C.
Données Géothermie perspectives).(cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Cliquer sur l'image pour prendre connaissance avec la PAC
eau eau des Mureaux
Conseils pour le forage de l’exhaure en région
parisienne
La pesanteur régit
la circulation de l'eau souterraine des nappes libres qui s'écoulent lentement
vers l'aval par effet gravitaire.
Il est raisonnable
de penser que le sens d'écoulement des nappes phréatiques suit le profil moyen
de la rivière.
Dans le cas de
méandres tels par exemple ceux de la basse Seine on peut s'interroger si
l'écoulement se fait en suivant le profil moyen de la rivière ou si des
écoulements locaux ayant des directions différentes peuvent s'établir.
Ce point est
important par le fait que le forage de la source chaude doit être effectué en
amont de telle sorte que l'eau plus froide rejetée par la pompe à chaleur ne
vienne pas diminuer le rendement de la pompe.
Cas des maisons individuelles en zone rurale
(puissance thermique 20 à 50 kw)
1) Ce qu'il ne faut pas faire |
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2) Ce qu'il est
préférable de ne pas faire Contrairement à la plupart des pays européens, les pompes à chaleur
géothermiques vendues en France sont pour l'essentiel à capteurs enterrés
horizontaux. Est-ce par crainte de ne pas trouver
suffisamment d'eau dans le proche sous-sol?, cette
solution probablement plus économique à implanter en raison du coût des deux
forages verticaux entraîne pourtant des coûts d'exploitation et une
consommation électrique plus importante en raison d'un COP plus faible. Elles
utilisent de l'eau additionnée de glycol au cas où le sous-sol gèlerait et elle ont, toujours pour les raisons évoquées plus haut
(formule 4)) un moins bon rendement. De plus elles sont condamnées en zones
urbaines où le terrain est rare. |
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3) Ce qu'il peut être intéressant de faire Si l'habitation
est à proximité de la rivière l'eau plus froide peut être rejetée directement
dans la rivière, le drainage d'un canal ou dans un ruisseau contiguë au
terrain ce qui réduit d'autant les frais d'installation. (elle
peut aussi servir à arroser économiquement le jardin). On peut aussi utiliser
l’eau de la rivière pour faire fonctionner une pompe à chaleur. Selon le
débit prélevé par la pompe, le débit d’étiage du cours d’eau et le type de
cours d’eau (domanial ou non), cet usage peut être soumis à déclaration ou à
autorisation et assujetti à une redevance du domaine public (rivières domaniales). Pour plus de
renseignements, se renseigner à la direction départementale de l’agriculture
et de la forêt. C’est auprès d’elle que se font les démarches nécessaires. |
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4) Ce que l'on peut faire |
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Cas des immeubles en zone urbaine (puissance thermique jusqu'à 500 kw) |
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Le rendement des
pompes à chaleur forte puissance est excellent |
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6) Ce que les
municipalités devraient entreprendre sous le contrôle d'un organisme
accrédité |
Aspirer et
refouler l'eau dans le fleuve ou la rivière traversant généralement la ville |
1).
Lors de l'implantation d’un parking sous terrain au lieu-dit ‘’Parchamps’’ à Boulogne Billancourt 92100 dans un méandre de
la Seine (voir figure 1 ci-dessus), il a fallu prévoir 4 forages verticaux avec
dans chacun d'eux une pompe de 500 m3/h, soit un débit total de 2000 m3/h
pour abaisser la nappe phréatique sur une surface de l’ordre de 2500 m² avant
injection d’un béton d’étanchéité. (Information communiqué par un ingénieur
Bouygues)
On ne peut
que regretter qu'à l'occasion de telles réalisations, les municipalités ne
pensent pas à laisser en place certains de ces forages pour utilisation
ultérieure aux fins du chauffage des immeubles situés à proximité.