Economisons l’énergie

 

La surchauffe et ses conséquences

 

Alors que de nombreux immeubles sont en surchauffe, faut-il rappeler que la température maximum « légale » est de 19°C ?  

Lorsqu'un immeuble est mal équilibré thermiquement la température de consigne à la chaufferie est parfois augmentée pour satisfaire le confort ceux qui ont la malchance d'être soumis à plus de déperditions ou qui snt plus éloignés de la chaufferie. Une température  de consigne chaufferie supérieure de 3°C à la température « légale » (courbe intermédiaire) voire de 5 °C (courbe supérieure) entraîne des surconsommations importantes et un certain inconfort pour les occupants situés aux étages intermédiaires. En équilibrant thermiquement le bâti (et le réseau de tuyauterie), on peut baisser la température de consigne chaufferie sans faire de mécontents ce qui entraîne des économies annuelles de combustibles importantes. Ceux qui souffraient de la surchauffe et fermaient les robinets à l'entrée de leur radiateurs ne le font plus et ceux qui se plaignaient d'avoir froid sont correctement chauffés  

 

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La puissance utile d'une chaufferie est directement proportionnelle à la différence entre la température extérieure
(variant suivant la saison) et intérieure (le plus souvent constante)


Exemple  (Courbe inférieure avec exemple en trait gras)

1)    Prenons l’exemple d’un immeuble en région parisienne avec un DJU19 de 2400 °C.  En autorisant une température de 20°C au lieu de 19°C pendant toute la période de chauffe NB de 240 jours on augmente le DJU de 10% et la consommation annuelle de combustible dans le même rapport

 

2)    Pour 22°C au lieu des 19°C recommandée les surconsommations sont très importantes : (DJU22 - DJU19)/ DJU22  = 230x3/(2200+230x3)= 23,8%

 

 

La température de non chauffage

 

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Une habitation bénéficie toujours d’un apport thermique qui peut être l’ensoleillement, les apports internes comme l’éclairage, les tables de cuisson, la chaleur dissipée par les tuyauteries d’eau chaude sanitaire, la chaleur humaine, il s’en suit une température de non chauffage au-dessus de laquelle le chauffage n’est pas sollicité. On augmente la température de non chauffage en améliorant l’isolation (valeur du coefficient de déperdition volumique  G plus faibles)