L’image ci-dessous montre comment les pompes à chaleur (PAC) pourraient
assurer le chauffage dans les villes en prélevant l'énergie thermique renouvelable
alternativement dans l’air puis dans les fleuves ou les rivières qui les
traversent. Ceci en améliorant la façon dont nous consommons actuellement
l’énergie la plus chère : l’électricité.
Ceci avec deux évaporateurs distincts tirant
leur énergie de l’air pendant l’été lorsque la rivière est à l'étiage, et dans
la nappe phréatique en liaison avec la rivière en période hivernale
lorsque l'eau est abondante.
1. En hiver par l'évaporateur aquathermique
avec pompage de l'eau dans la nappe libre en liaison avec la
rivière lorsque la nappe phréatique est au plus haut et ceci en améliorant
les performances de la pompe à chaleur, le rendement n'étant pas affecté
par le dégivrage, inconvénient de la PAC aérothermique en période
hivernale,
2. En été par
l'évaporateur aérothermique lorsque la rivière est à l'étiage avec un
risque de manque d'eau. La maintenance du dispositif de pompage dans
la nappe libre (exhaure) serait ainsi faite pendant la saison chaude améliorant
la pérennité du chauffage.
Il parait en effet tentant, en rajoutant une valve 3 voies sur le circuit
de la pompe à chaleur de s’orienter vers cette solution pour assurer le
chauffage urbain dans l'ancien. Ceci afin de faciliter l’entretien des pompes à
chaleur et d’assurer la production d'énergie thermique renouvelable au rythme
des saisons. Ce dispositif a d’ailleurs été brevetée par les italiens.
Malheureusement dans la pratique et malgré ses avantages un tel dispositif ne
pourra pas être généralisé en ville et en raison de la température anormalement
élevée qui en résulterait dans l’environnement. Le lecteur
s’apercevra en prenant connaissance de ce site que la boucle aquathermique de cette chaîne énergétique déjà très
attrayante peut encore être améliorée en alimentant les compresseurs de la
pompe à chaleur avec de l’électricité d’origine solaire plutôt que nucléaire.