La science et la finance
De nombreux commentateurs
œuvrant pour Goodplanet
ainsi que pour Batiactu estiment que
nous sommes dans un monde à l'agonie.
Pour tenter de sortir du cul de sac dans lequel nous
nous enfonçons progressivement le porte-parole du CSLT* estime qu’il pourrait
être utile que nos parlementaires se concertent pour tenter d’associer la
finance et la science. Cela quitte à ce que cette concertation les amène à
revoir sensiblement notre modèle économique. Il
ne s'agit pas ici d'un bouleversement mais d'un nouvel équilibrage de nos
comptes publics.
Si l’exécutif a sa
vision sur la méthode à utiliser pour équilibrer le budget de l’état (Voir la
figure ci-contre), il va devenir urgent que nos hommes d’état prennent en
compte que l’individu a lui aussi sa vision ce que l’on pourrait faire pour
le bien de tous. Cette vision est
expliquée ci-après. |
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Notre économie étant
basée en bonne partie sur le prix de l'énergie, il a en effet urgence à prendre
conscience que nous pourrions équilibrer différemment notre budget. Ceci en examinant dans un premier temps la vision
financière qu'ont actuellement nos distributeurs d'énergie de notre modèle
économique : une vision qui tente de fixer sur le court terme disons 3
ans un prix de vente à l'utilisateur du kWh électrique 3 fois supérieur à
celui du kWh gaz.
Ceci semble-t-il pour des raisons purement financières :
- Le nombre de kWh
consommés étant 3 fois plus faible avec la voiture électrique vu
que celle-ci a un rendement 3 fois supérieur à celui de la voiture à
essence, les distributeurs
d'énergie tentent de fixer un prix du kWh électrique 3 fois supérieur à celui
du gaz de telle sorte que leurs ressources financières ne soit pas affectées
par le choix de l'individu.
- Le nombre de kWh
consommés étant lui aussi sensiblement 3 fois plus faibles avec une pompe à
chaleur aérothermique la plus répandue comparativement à une chaudière gaz les
distributeurs d'énergie tentent à nouveau de fixer un prix du kWh électrique 3
fois supérieur à celui du gaz. Ceci à nouveau de telle sorte que leurs
ressources financières ne soient pas affectées par le choix du Maître
d'ouvrage.
De toute évidence,
cette vision purement financière de la distribution de l'énergie est un frein
qui ralenti l'évolution vers les énergies renouvelables. Plus grave encore elle
pourrait même être dans la pratique source de blocage. Il y a une solution qui permettrait d'éviter que le prix
de vente de l'énergie à l'utilisateur ne soit un frein préjudiciable au
développement des énergies renouvelables, il suffirait pour cela
d'équilibrer le prix de vente à l'utilisateur des kWh électrique et gaz.
Ceci de telle sorte que ce prix de vente du kWh soit le même qu'il soit
électrique ou gaz. C'est à dire fixé à 10 cts d'€ au lieu de 5 pour le gaz et
15 pour l'électricité. Ce réajustement :
- inciterait davantage l'individu à commander
une nouvelle voiture électrique et le Maître d'ouvrage à prévoir une chaufferie
hybride.
- équilibrerait le
budget des distributeurs
d'énergie par le fait les "sorties" induites par le passage de 15 à
10 cts d'€ du kWh électrique seraient compensées par les "rentrées"
induites par le passage de 5 à 10 cts d'€ du kWh gaz. Ceci d'autant qu'avec la
chaufferie hybride tel qu'elle est définie dans le cadre de la "Solar Water Economy"
les consommations d'énergie finale sont sensiblement équilibrées entre le gaz
et l'électricité.
Le porte-parole du CSLT estime que cette nouvelle
orientation de notre modèle économique ne modifierait pas significativement le
budget de la France du fait de la notion de vases communicants : le manque
à gagner sur l'électricité serait compensé par une augmentation de la fiscalité
sur la vente des produits fossiles. Un bilan réalisé par des économistes
"hors lobbies" dépendant du "conseil
constitutionnel" pourrait être effectué au cas ou
un réajustement serait nécessaire. Un "conseil constitutionnel" que l’on peut cette fois
supposé intègre vu qu’il était en charge de la COP21. Ce réajustement ne
devrait pas remettre en cause l'esprit de cette nouvelle orientation au niveau
des prix par le fait qu'en baissant le prix de l'énergie électrique de 33%,
l'aide serait moins indispensable, soulageant le médiateur de
l'énergie* du fait d’une précarité énergétique moindre. De plus
constructeurs et utilisateurs seraient moins incités à s'orienter vers le tout
gaz pour des raisons financières, orientation allant à contresens de la LTECV.
Voici le lien pour les lecteurs
intéressés de savoir ce qu’il faut faire pour inciter au changement et rééquilibrer
les prix du gaz et de l’électricité sans
affecter notre économie en ajoutant un peu de justice sociale
*A votre convenance ‘’Conseil Supérieur des Lutins Thermique’’ ou ‘’Conseil
Supérieur de la Législation Thermique’’
**Que ce dernier se
rassure il ne va tout de même pas perdre son job