Stabilité d'ensemble  (mécanique des sols)

La façade de notre immeuble s’est fissurée il y a de nombreuses années. Les dilatations et rétractions provoquées par une variation inhabituelle de la température extérieure pourraient être la cause de ces désordres. La conception de notre immeuble sur piliers avec panneaux rapportés pourrait aussi en être à l’origine.  Une modification de l’assise profonde de notre immeuble en raison d’une remontée inhabituelle de la nappe phréatique également. Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas fait réaliser d’étude nous permettant de confirmer ou infirmer ces suppositions et nous ne savons pas actuellement à coup sur quelle est la cause de ces fissures

L’étude de faisabilité d’implantation d’une pompe à chaleur aquathermique dans notre immeuble serait l’occasion d’y voir plus clair. Les problèmes de stabilité d’un bâtiment sont principalement dus à la présence d’eau dans le sous-sol ou aux phénomènes de remontée de la nappe phréatique. Les conséquences éventuelles du rabattement de la nappe à l’aplomb de l’exhaure ou la remontée de la nappe au rejet sur la structure composée par notre immeuble doivent être établi avec soin lors de l’étude de faisabilité par un spécialiste en hydrogéologie. En temps que maître d’œuvre, nous demandons à être rassuré sur le risque éventuel de réduction de la capacité portante du sol, à l’aplomb de notre immeuble et des édifices situés à proximité. Ceci dans le cas où un tassement éventuel du sous-sol engendré par la diminution de la teneur en eau à l'emplacement de l'exhaure ou inversement un accroissement de cette teneur au rejet pourrait nuire à l'assise des bâtiments.

Si ces craintes devaient être confirmées, la PAC eau-eau devrait alors être abandonnée au profit d’une PAC air-eau ayant un rendement un peu moins bon. Dans ce cas les échanges thermiques avec notre environnement seraient assurés par l’air et situés en terrasse. Ces techniques sont maintenant aboutis pour les maisons individuelles et l’on commence à voir apparaître des températures élevées voisines de 70°C voire 80°C sur l’eau de la source chaude.