Les formes d’énergies
L’énergie se
trouve au cœur même de la matière et l’on ne peut ignorer cela si l’on souhaite
la comprendre afin de la produire plus intelligemment. Une fois produite on
peut l’aborder sous ses aspects primaire, secondaire ou utile et enfin sous ses différentes formes mécanique, hydraulique,
thermique, ou électrique,
Les interactions de la matière
Les interactions
qui régissent l’état d’équilibre dans lequel se trouve la matière est au cœur
même de la compréhension de l’énergie. En allant du plus puissant –pris comme
valeur de référence – vers le moins puissant ou ce qui revient un peu au même
dans l’ordre d’importance et de potentiel énergétique décroissant on situe
ainsi les interactions qui régissent l’état d’équilibre dans lequel se trouve
la matière.
L’interaction nucléaire forte
(Force 100 ou le
chiffre 1)
Son
histoire commence en 1911 avec la découverte du noyau atomique par Rutherford
mais ce n’est qu’en 1970 et avec les quarks que la théorie de l’interaction
forte est élaborée avec la chromodynamique quantique ou QCD. L’interaction
nucléaire forte permet la cohésion des noyaux atomiques en liant les protons et
les neutrons au sein de ce noyau. Si cette interaction n’existait pas, les
noyaux seraient instables et seraient dissociés sous l’effet de la répulsion
électrostatique des protons entre eux. L’interaction forte est ainsi au cœur de
la compréhension des réactions nucléaires. Elle est source d’énergie pour notre
planète par exemple grâce à la fusion nucléaire sur le soleil.
L’interaction électromagnétique
(Force 10-2 ou le
chiffre 0,01)
L’interaction
électromagnétique est à l’origine de tous les phénomènes électriques et
magnétiques. Elle provient de la force répulsive ou attractive qui agit sur les
objets ayant une charge électrique. Deux
objets de charges électriques de même signe se repoussent alors que deux objets
de charges électriques de signe opposé s’attirent. L’interaction
électromagnétique permet la cohésion des atomes en liant les électrons (charge
électrique négative) et le noyau des atomes (charge électrique positive). Elle
est à la base des réactions chimiques et
couvre les produits fossiles. Elle peut créer avec les ondes
électromagnétiques, les ondes radio, les ondes radar, les rayons X…et elle permet
même d’expliquer la biologie avec certaines classes de molécules.
L’interaction nucléaire faible
(Force 10-4 ou le
chiffre 0,0001)
Son
histoire commence en 1896 avec la découverte de la radioactivité par Becquerel.
Elle évolue en 1933 lorsque E.Fermi élabore le
premier modèle d’interaction faible incorporant l’existence nos encore
démontrée du neutrino. La radioactivité est au cœur même de la compréhension
d’interaction nucléaire faible et l’on pense que c’est la radioactivité
naturelle qui est responsable de la source d’énergie importante qui maintien le
magma en fusion sous la croûte terrestre.
La gravitation
(Force 10-44 ou
le chiffre 1 précédé de 44 zéro avant la virgule)
La masse de
la terre a beau être très importante force est de constater que la gravitation
est la moins puissante de toutes les interactions. L’électricité issue des
barrages hydroélectriques provient de la gravitation. Le cycle de l’eau
évaporation-condensation à l’origine de la pluie, du ruissellement et de la
rivière c’est également la gravitation. Vu l’incapacité des barrages
hydroélectriques à assurer la totalité de nos besoins en énergie alors que
notre pays comprends pourtant la plus haute chaîne montagneuse d’Europe, on
pourrait légitimement s’interroger sur la capacité de la gravitation à assurer
l’essentiel de nos besoin énergétiques. Cela serait le cas si la gravitation
n’était étroitement associée aux deux interactions les plus puissantes :
La nucléaire forte qui réchauffe la croûte terrestre superficielle en assurant
le caractère renouvelable au chauffage thermodynamique et l’électromagnétique qui régit la
chaleur spécifique de la matière et sa capacité à transmettre l’énergie
thermique. Compte tenu de la surface de l’hexagone et de la hauteur pluviométrique
moyenne en France proche du mètre c’est près de 10 000 m3 d’eau qui sont disponibles
chaque année pour chacun des quelques 50 millions d’habitants qui le compose.
En refroidissant ce volume d’eau de 5°C c’est quelque 50 000 kWh thermique
qui sont récupéré pour chauffer les habitations ce chiffre correspondant
sensiblement selon l’IRENA à la consommation moyenne annuelle des habitants de
l’OCDE (Voir page 242)
L’énergie primaire (EP) > secondaire >
finale (EF) > utile
A l’énergie finale rendue à notre domicile en bout
de course s’ajoute l’énergie qu’il a fallu dépenser préalablement pour
extraire, distribuer, stocker et produire avec une chaine de production au
rendement plus ou moins bon selon les cas en perdant de ce fait plus ou moins
d’énergie au passage. L’énergie primaire est le total de toutes ces énergies
consommées. Ce raisonnement peut se tenir pour le fioul, le gaz le bois ou
l’électricité.
Cas de l’énergie
électrique d’origine nucléaire
Un raisonnement
par rapport à l’énergie électrique, produite en France à près de 80 % par le
nucléaire, met en évidence un rapport entre l’énergie primaire et l’énergie finale compris entre 2,2 et 2,58 selon les
organismes européens ce qui revient à dire en prenant la référence de 2,58
chiffre retenu par l’Ademe organisme français qui
contrôle la RT 2012 que seulement 1 kWh d’énergie finale parvient à
l’utilisateur pour 2,58 kWh d’énergie primaire. Pour comprendre ce chiffre, il
est nécessaire de mettre en évidence le rendement de la chaine énergétique
utilisée avec le nucléaire (Voir les chaînes énergétiques page 146). La chaleur intense générée par la transformation des chaines atomiques
dans le cœur du réacteur nucléaire sert à surchauffer l'eau à une température
et une pression aussi élevée que possible. Ceci pour améliorer le
rendement des turbines transformant en énergie mécanique l'énergie interne
contenue dans la vapeur surchauffée. Pour améliorer le rendement, on
augmente maintenant les températures à la source chaude jusqu'à des
températures voisines de 250°C ce qui permet d'obtenir un coefficient de
performance relativement modeste de COP = (Tc-Tf)/Tc = (250 -
50)/273 + 250 = 200/523= 0,38. La différence 1 - 0,38 = 0,62 étant les pertes
thermiques malheureusement importantes dissipées sous forme de chaleur dans
l'atmosphère et dans la rivière. Dissipations qui sont d'ailleurs en partie
responsables du réchauffement climatique. On retrouve bien sensiblement le
rapport entre l'énergie primaire égale à 1 et l'énergie finale 0,38 récupérée
par l'homme sous forme électrique 1/0,38 = 2,63 ce chiffre proche de 2,58
pouvant varier sensiblement selon les températures à la source chaude et à la
source froide (Prise ici égale à 50°C) ainsi d’ailleurs qu’aux pertes en ligne
par effet Joule du réseau de distribution qui ne sont pas tout à
fait négligeable (Proches de 5 %) ceci malgré
les très hautes tensions utilisées pour la distribution de l'électricité (Voir page 113). Le rendement de la chaîne énergétique
des centrales nucléaires est donc relativement modeste mais elle ne génère
pratiquement pas de CO2.
Énergie utile = énergie Finale
x coefficient de performance
Reste une
dernière étape très importante avant que l’énergie thermique n’arrive dans nos
pièces de vie : Celle touchant le rendement du générateur de chaleur.
Si l’on
prend l’exemple du chauffage électrique deux cas de figure se présente.
1.
Le chauffage électrique à effet joule avec un COP de
1 :
1 kWh électrique = 1 kWh thermique
2.
Le chauffage électrique par PAC à compresseur
avec un COP de 4 (pour exemple) 1 kWh électrique
x 4 = 4 kWh thermique, 3
kWh thermique étant prélevés dans l’environnement. Avec un COP
de 4 une pompe à chaleur est donc 4 fois plus performante qu’un radiateur
électrique à effet Joule.
Dans le cadre de la consommation d’énergie pour le chauffage, la
climatisation, la ventilation, la production d’eau chaude sanitaire,
l’éclairage des locaux et de tous les auxiliaires électroménager, les
réglementations thermiques françaises ont donc introduites ces notions d’énergie
primaire, d’énergie finale et enfin d’énergie utile faisant
intervenir en définitive le rendement de la chaîne énergétique utilisée pour
produire l’énergie utile arrivant à l’utilisateur. Pour simplifier, le coefficient de transformation de
l’énergie primaire en énergie finale, différente selon les pays en fonction des
chaînes énergétiques utilisées a été estimé pour la France de la façon
suivante:
Energie |
Energie primaire (EP) |
Energie Finale (EF) |
bois |
0,6 kWh* |
1 kWh |
gaz/fioul |
1 kWh |
1 kWh |
Electricité |
2,58 kWh** |
1 kWh |
* la
justification de ce chiffre est complexe et est plutôt une convention qui
mérite examen dans la mesure où la quantité de gaz carbonique dégagée par
le bois qui se décompose lentement est la même que celle qui se forme lors de
la combustion. La formation de CO2 est seulement plus rapide avec
une constatation: une fois coupée pour les besoins de la combustion le bois
n'absorbe plus le CO2 qu’il aurait absorbé s'il n'avait pas été coupé. Pour
cette raison la théorie de l’Oncle Vania « Back
to the trees » n’est probablement pas la
solution si elle devait se généraliser avec la démographie actuelle.
** ce chiffre différent
pour chaque pays européen est fonction du mode de production utilisé localement
par chaque pays pour produire l'électricité. La chaine de production utilisée
en France étant on vient de le voir principalement nucléaire est liée au
rendement des centrales nucléaires actuelles voisin de 35 %. Les Lutins
thermiques qui vont nous guider dans la suite de ce livre ne comprennent pas pourquoi ce chiffre n’est
pas revu à la baisse compte tenu de l’amélioration des performances des
centrales nucléaires. Un coefficient de conversion de l’énergie électrique
finale en énergie primaire voisin de 2 serait plus conforme au fait que les
pertes thermiques dans l'environnement sont maintenant plus faibles et plus
proche de 50 % que de 61 %. Ils estiment que le Président de l'association des
pompes à chaleur (AFPAC) a raison de dire que le coefficient de 2,58 utilisé
dans la RT 2012 devrait être harmonisé avec la directive européenne et évoluer
par exemple tous les 5 ans en fonction de l’évolution des moyens de production
. Si aujourd’hui la valeur de 2,58 était remplacée dans la RT 2012 par une
valeur de 2,2, les conséquences seraient immédiates et permettraient au
chauffage électrique de retrouver des couleurs par rapport au gaz. Les Lutins
thermiques ne comprennent pas non plus pourquoi la loi instaure un bonus-malus
sur l’énergie qui privilégie le chauffage au gaz par rapport au chauffage
électrique alors que tous les hommes politiques français s’accordent à
condamner l’exploitation du gaz de schiste.
Energie primaire (EP) selon le mode de chauffage des logements en France*
|
NB en millions de logements1) |
NB en % |
EP en 2012 |
EP avec TRI à minima |
Gaz
naturel |
9,03 |
34,4 |
34,4 |
14,33) |
Electricité |
7,94 |
30,3 |
78,2 |
32,53) |
Fioul |
4,63 |
17,7 |
17,7 |
7,43) |
Chauffage
urbain |
1,29 |
5 |
5 |
5 |
Charbon2) |
1,17 |
4,5 |
4,5 |
4,5 |
Bois2) |
1,17 |
4,5 |
2,7 |
2,7 |
Gaz
liquéfié (GPL) |
0,6 |
2,3 |
2,3 |
1,1 |
Autres
moyens |
0,35 |
1,3 |
- |
- |
Totaux |
26,19 millions |
100 |
145 |
67,5 |
|
soit
2,3 habitants en moyenne par logement |
La
colonne de droite montre ce que pourrait être en France la consommation en
EP sur la base d’une TRI à minima combinant deux fluides au sein d’une
chaufferie mixte (Voir pages 12 et 159). Elle prouve (Voir cellules grisées)
que la consommation d’énergie primaire pourrait être divisée par deux pour le
chauffage des logements parcourant ainsi sensiblement la moitié du chemin qui
nous sépare de la stratégie européenne de l’énergie dite du 20-20-20.
1)
Données
Wikipédia pour le NB de logements
2)
Bois
et charbon supposé en quantités égales
3)
Pourcentage
de PAC air-eau et eau-eau supposée égal à 50/50 avec COP moyen de 4
Les
renouvelables
Une énergie renouvelable est une source d'énergie se renouvelant suffisamment
rapidement pour être considérée comme inépuisable à l’échelle humaine (Elle
dure de nombreuses générations) Les énergies renouvelables sont issues de
phénomènes naturels réguliers et répétitifs provoqués par les astres,
principalement le Soleil (rayonnement), mais aussi la Lune (marée) ainsi que la
Terre (énergie géothermique profonde).
Le pétrole, le gaz naturel et le charbon ne sont pas des énergies renouvelables car il faudra des millions
d'années pour reconstituer les stocks d'énergie fossile que l'on consomme
actuellement en quelques décennies. De même, la réserve d'uranium disponible
sur Terre étant limitée, l'énergie nucléaire actuelle, issue de la fission des
atomes d'uranium, ne peut pas être considérée une énergie renouvelable. Seuls les
réacteurs à fusions, en cours d'expérimentation, dont le carburant (des
isotopes de l'hydrogène présents dans l'eau des océans de façon quasi illimité
à l'échelle humaine), seraient des moyens de productions d'énergie utilisant
une énergie renouvelable.
Les
4 énergies de base
Selon les Lutins thermiques, on ne changera pas l’énergie, elle restera
mécanique, hydraulique, électrique, thermique. Ce
qui changera selon eux est la façon dont ces formes d’énergies seront converti
entre elles en intégrant mieux les saisons, en profitant des propriétés de la
matière et en tenant compte des lois qui régissent la conservation de l'énergie
ainsi que des équivalences entre les paramètres du système d'unité
internationale SI. (Voir par exemple les deux applications pratiques
pages 118)
Type d'énergie |
Electrique |
Thermique |
Hydraulique |
Mécanique |
Puissance P |
||||
Formules |
P = UI |
P = QTc = Qe |
P = Q p
|
P = Fv = C ω |
Unités de P en watt |
Avec Courant I en Ampère P en watt Avec loi
d'ohm U = R I |
Avec - Débit Q en g/s - Température T
°K - c chaleur
spécifique du fluide en joule/g et °C - e
enthalpie du fluide en joule/g |
Avec Débit Q m3/s et pression p en N/m² ou P = 2,77 Q p avec
Débit Q en l/mn et
pression p en bar (1 bar = 105 N/m²) |
Avec en
linéaire - Effort F en newton - Vitesse V en m/s Ou en rotation - Couple C en m N**(newton) - ω
rd/s |
Pertes de puissance |
∆P= I (U1- U2)
= R I² |
∆P= Q(Te- Ts)c |
∆P= Q(p1-
p2) |
Frottement f |
Remarque |
Effet joule.
Chute de tension en ligne par effet joule
U1- U2 |
Chute de
température en ligne Te-Ts |
Pertes de
charge en ligne P1- P2
|
Le frottement
s’oppose au mouvement |
Energie = Puissance x temps W =P t* avec W
(joule), P (watt), t (secondes) |
||||
Formules W en joule 1 joule/s = 1 watt |
W= R
i² t |
W = m
(T1- T2) c |
W = Q (p1- p2) t |
W = f d (pertes) W = mgh
(potentielle) W = 1/2 mv² (cinétique) |
Transport |
||||
Commodité |
Assez bon rendement Grande distance |
Mauvais rendement (pertes) Distance moyenne |
Assez bon |
Bon rendement Petite distance coûteux |
Remarques |
On diminue les pertes en ligne par effet
joule en augmentant la tension U |
L’eau est souvent le fluide qui transmet la
puissance. On diminue les pertes en ligne par calorifugeage des tuyaux |
On diminue les pertes de charge en ligne en
augmentant le diamètre des tuyaux |
|
Le stockage de
l’énergie (Appréciations) |
||||
Electrique : L’électricité est difficile
à stocker avec les piles. Il faut cependant citer dans le cadre du stockage
de l'énergie développée par les éoliennes, la société américaine Zincairinc basée dans le Montana qui vient de
développer une technologie de batteries "vertes" capables de
restituer une puissance instantanée de 1000 kW pendant près de 19 heures Thermique : Le stockage thermique possible grâce
à la chaleur spécifique des corps commence à être utilisé à grande échelle
dans les centrales solaires électriques afin qu'elles puissent continuer à
produire de l'électricité lorsque le temps est couvert ou la nuit. L'Espagne
va exploiter prochainement sa 3ème et gigantesque CST Andasol
3 fonctionnant sur ce principe Hydraulique : - Les
STEP on l’a vu précédemment qui permettent
de stocker sous forme potentielle des
quantités d'énergie considérables proche du milliard de kWh, - Les
accumulateurs hydrauliques qui peuvent restituer des puissances importantes
mais pendant des temps relativement courts Mécanique : La société américaine Beacon Power a
annoncé en 2011 le fonctionnement à pleine puissance d’un volant d’inertie
mécanique capable de développer une puissance mécanique de 20 000 kW sous la
forme d’une énergie mécanique cinétique. Cette puissance est destinée à
stabiliser le réseau électrique de New York pendant des temps relativement
courts |
||||
Equivalences et correspondances |
||||
Il y a quelques
équivalences entre les énergies : -
L'équivalence entre les énergies thermique et mécanique (1 cal = 4,18
joules) une calorie étant par définition la quantité de chaleur nécessaire
pour élever un gramme d'eau de un °C - Les deux
équivalences entre l'énergie thermique et la masse de la matière à savoir:
- Il y a
aussi les correspondances en rapport avec la combustion des combustibles
fossiles : La combustion de 1 litre de fioul ou de 1 m3 de gaz naturel génère
une énergie thermique sensiblement égale à 10 kWh
|
||||
Type d'énergie |
Electrique |
Thermique |
Hydraulique |
Mécanique |
Système d'unités
internationale SI distance m,
surface m², volume m3 |
||||
Puissance P watt Energie W joules j Temps t
secondes s Distance h mètre m Masse m
en kg |
Tension
U volts Intensité I Amp. Résistance électrique R (ohms) |
Débit massique Q en kg/s Chaleur spécifique c fluide Enthalpie e du fluide en
joule/g |
Débit volumique Q en m3/s Pression p en N/m² |
Effort F en Newton N**** - Vitesse linéaire V en m/s - Vitesse angulaire ω en
rd/s 1 rd = 57,2° |
Applications
pratiques |
||||
|
Chauffe-eau instantané
sans ballon |
Elévateur hydraulique |
||
|
|
* Une puissance de 1 kW développée pendant une heure fournie une énergie de 1 kWh
** Le couple développé par une éolienne est proportionnelle au carré de la vitesse du vent. La puissance d'une éolienne est donc proportionnelle au cube de la vitesse du vent. *** v Vitesse de la lumière
**** Un Newton (N) est l'effort agissant sur une masse de 1 kg située dans le champ gravitationnel g de 9,81 m/s²
Autre exemple
faisant intervenir les énergies mécanique, hydraulique et électrique : La STEP.
Autre exemple
passionnant , faisant intervenir deux unités de
base non décrites ci-dessus (Le candela pour l'intensité lumineuse et le Mole
pour la combustion des ordures prouvant qu'il est possible de concevoir
un dispositif totalement autonome en gérant électroniquement les flux
énergétiques rentrant et sortant de différentes natures et en choisissant la
source la plus intéressante : Ensoleillement, vent, eau, combustion des
ordures, (solaire thermique et photovoltaïque, éolien, hydroélectrique, et
électromagnétisme pour l'amplification de puissance).
Selon les Lutins, on
ne changera pas l’énergie,
elle restera mécanique,
hydraulique, électrique, thermique ou magnétique.
Ce qui changera selon
eux,
c’est la façon dont on
converti ces formes d’énergies entre elles
-
en intégrant mieux les saisons,
-
en profitant des propriétés de la matière
- en tenant compte des lois de la conservation de l'énergie et des équivalences du système d'unité internationale SI.