Mai   2011

Rapport d’activité de la CT

 

Les parties A) génération et B) isolation peuvent être dissociées l’une de l’autre.

En d’autre terme rien n’oblige le syndicat des copropriétaires d’entreprendre des travaux d’isolation.

La nouvelle chaufferie projetée devra en effet être capable d’envoyer une puissance de chauffe sensiblement équivalente à l’ancienne ce qui signifie que notre confort ne sera pas diminué.

La partie A) GENERATION concerne la production d’un kWh rendu dans nos appartements moins onéreux  qu’actuellement et est intéressante autant sur le court que sur le moyen terme

 

La partie B) ISOLATION concerne une moindre consommation de l’énergie payante qui peut être :

-      Le gaz seul si l’on ne retient pas l’option ENR)

-      Le gaz + l’électricité si on la retient

Elle présente l’avantage d’éviter les surchauffes et les surconsommations qui en résultent.

Pour assurer leur confort, ceux qui sont aux extrémités des L de notre bâtiment pourraient en effet considérer être en droit d’exiger une température trop élevée pour ceux qui sont plus proche de la génération.

 

 

A)   Génération - nouvelle chaufferie

Introduction


L'énergie la moins chère étant celle que l'on ne consomme pas, la solution consistant à estimer la nouvelle chaufferie sans améliorer l'isolation ne semble pas à priori très logique. Elle peut pourtant se justifier dans l’ancien par le coût élevé de l'isolation au regard des économies d'énergie réalisées. Devoir investir 2 € par kWh économisé annuellement avec un prix de revient de l'énergie primaire à 0,1 €/kWh entraîne un temps de retour économique de 20 ans. Le syndicat des copropriétaires peut juger à juste titre qu’un tel retour économique est trop long. Il peut aussi considérer la lourdeur des décisions inhérentes à la copropriété et le retard pris par le législateur dans l'élaboration des textes permettant de faciliter la prise de décision. De plus, le risque que les aides fiscales ne soient moindres par le fait que l’on n’associe pas l'isolation à la modernisation de la chaufferie (bouquet de travaux) est compensé par l'amélioration du rendement chaudière qui peut passer à 95% voire plus avec une chaudière à condensation et surtout par la génération d’ENR.

 

 

Choix fluide

 

Le gaz en remplacement du fioul avec éventuellement l’adjonction de l’électricité pour l’option ENR  compte tenu de ses avantages

 

1)   Maîtrise

Le syndicat des copropriétaires se porte en Maître d’ouvrage

La société Secotherm se porte en Maître d’œuvre.

Elle s’appuie sur l’expérience de l’entreprise principale retenue pour l’assemblage, le tuyautage, la mise en place et la mise en route des équipements (Société IDEX ou similaire)

Option ENR

 

L’extension éventuelle de la chaudière ci-dessus avec une PAC à absorption ne faisant appel qu’à un type de fluide (le gaz) n’est pas adoptée par la CT.

Une autre raison de cette orientation : Les PAC à compression air eau en relève conduisent à des retours économiques sensiblement améliorés par rapport à la PAC à absorption en raison d’un meilleur COP .

-      PAC compression  COP réel de 5 à 4 avec l’eau

-      PAC compression  COP réel de 4 à 3 avec l’air

-      PAC absorption   COP réel de 2 à 1,5 avec l’air

Notre intérêt est aussi de nous orienter vers la PAC à compression qui présente l’avantage de diversifier les fluides en nous rendant solidaire de  l’EDF,  l'énergie apportée au système en mode ENR étant l’électricité et non plus le GAZ et le transformateur EDF étant sur notre terrain.

Secotherm doit se sentir libre de prendre contact avec des sociétés telles que Daikin ou CIAT, sociétés qui pourraient être pressenti dans le cadre de l’option ENR air.

 

Type de chaudière

 

Dans l'immédiat, deux fournisseurs de chaudières Buderus ou De Dietrich semble intéressantes dans la mesure ou elles peuvent moduler à volonté ou presque la puissance de sortie en évitant le fonctionnement en tout ou rien.  Les chaudières De Dietrich peuvent moduler la puissance de 20 à 100% (air pulsée par variateur de vitesse) ce qui est favorable pour le rendement..

De plus les chaudières De Dietrich comme probablement les Budérus ( leader sur le marché de la condensation) acceptent des températures de retour très basses ce qui est favorable à la condensation (Gain supplémentaire sur le rendement). Deux chaudières De Dietrich à condensation de 350kW fonctionnent en cascade assureraient une puissance thermique sensiblement supérieur à l'équipement actuel bien que leur puissance nominal soit plus faible. La régulation Diematic M3 pourrait être remplacée par un ou deux automates programmables (solution recommandée par Secotherm) en cas de non compatibilité avec l’option ENR du type compression. Ceci peut laisser sous-entendre que si la régulation Diematic M3 est incompatible, la responsabilité de la régulation est laissée à Secotherm en liaison avec l’installateur.

 

Secotherm choisira le type de chaudière en accord avec  la CT et notre syndic


Nota  La solution proposée par De Dietrich avec deux chaudières assemblées l’une à l’autre pourrait poser PB puisque la mise en route impose un fonctionnement temporaire avec une seule chaudière lors du passage du fioul au gaz. Ceci pour ne pas interrompre l'ECS lors de la modernisation. Le fonctionnement pourrait se faire tout d’abord avec la chaudière fioul la plus proche de l’entrée en laissant le (très) vieux circuit ECS actuel en place puis ensuite avec la deuxième chaudière gaz après mise en place de celle-ci (temps de coupure ECS à confirmer par Secotherm) 

 

Bien que la société De Dietrich soit capable de jouer le rôle de Maître d’œuvre en se chargeant de la régulation globale du système c’est Secotherm qui prendra la responsabilité de la régulation en liaison avec l’installateur et qui fera cohabiter les deux techniques GAZ et ENR si cette dernière option est retenue.

La société Secotherm nous tiendra informé si elle a suffisamment d’expérience pour prendre cette responsabilité

 

Régulation(s)

 

Projet schéma de régulation

Régulation primaire amont 

-      La température dans le corps de chauffe des chaudières varie avec la température extérieure dans le cas de la combustion.

-      La température amont dans le condenseur reste constante la réaction exothermique de condensation de la PAC à compresseur s’effectuant à température constante

 


Figure 1  La boucle externe  est de l’avis de la CT souhaitable

Régulation secondaire

-      Variation de la température vers les radiateurs assurée par un bouclage température utilisant la même valve 3 voies et le même capteur pour les deux modes avec deux chaînes de retour d’asservissement distinctes.

La solution ci-dessus permettrait de réutiliser les groupes moto pompe centrifuge Salmson existants

 

La régulation en température des boucles internes devra tenir compte de la constante de temps thermique de l’immeuble très élevé (environ 90heures) et de celle nettement plus faible (s’évaluant en minutes) constitué par le volume d’eau chaude dans les tuyauteries de chauffage et les radiateurs. Le temps de réponse des deux valves 3 voies assurant la régulation de température sur les deux boucles devront avoir un temps de réponse adapté aux deux modes de marche avec ou sans option ENR

 

Température extérieure Te  °C

q= Te – Ti en °C

avec  Ti = 20°C

Puissance

P

Température radiateurs Tr °C

q = Tr -20°C

-10

30

P maxi

70

50

+ 5

15

½ maxi

45

25

+14

6

20% maxi*

30

10

+20

0

nulle

20

0

1)    La puissance perdue par le bâti est proportionnelle à Te-Ti

2)    ENR : La puissance est proportionnelle au débit massique Qf  (kg/s)  du fluide caloporteur. La puissance est aussi proportionnelle au débit d’eau dans le primaire de l’échangeur à plaque du condenseur ainsi qu’à la chute de température Dθ e  de l'eau dans le primaire de cet échangeur D θ e = Te – Ts

On a   P = ef Qf = ce Qe Dθ e   Avec ef = « chaleur latente (massique) de transformation » appelée aussi l'enthalpie  exprimé en kJ/kg du fluide caloporteur

Les températures radiateurs sont à confirmer par mesures (voir point 13)

*Plage de puissance des chaudières De Dietrich

La CT propose deux régulations distinctes selon que la chaufferie fonction en mode combustion ou PAC à compresseur.

La Figure 2  ci-dessus permet de comprendre que
la puissance thermique développée au condenseur de la PAC à compression air-eau pour une commutation à 5°C entre le gaz et l’option ENR  doit être voisine de P maxi/2 (voir figure 6 page ) .

 

 

Désembouage

Suite à nos difficultés avec TFN Secotherm doit se sentir libre de décider d’abandonner éventuellement ce fournisseur. Particulièrement si cet abandon rendait notre opération de désembouage plus compatible avec les recommandations Thermonett ou Solutech. La CT recommande la pose permanente d’un filtre et d'une barre magnétique sur le circuit de retour. Il faut rappeler le retard d’un an sur ce poste indispensable pour assurer une bonne marche de la nouvelle chaufferie

 

Equilibrage

Secotherm de mémoire recommande de ne pas prévoir ce poste (à discuter avec eux)

La CT donne son accord pour que le circuit actuel (pompe centrifuge Salmson avec gicleur en pied de radiateurs) soit conservée en l’état que la chaufferie fonctionne en mode combustion ou en mode optionnel ENR. Il est conscient qu’un bon équilibrage impose une bonne compréhension du circuit formé par ces pompes et les gicleurs en pied de radiateurs (voir figure 3 ci-après)

Si besoin est la CT n’exclus toutefois pas la possibilité de remplacer ces GMP Salmson si ces groupes s’avèrent trop énergivore

 

 

Ballon tampon

A part le vase d’expansion à compresseur en chaufferie le circuit actuel ne comprend pas de ballon tampon. Le nouveau circuit pourrait également ne pas nécessiter de ballon tampon.(ni sur le circuit chauffage ni sur le circuit ECS) Une étude complémentaire pourrait toutefois être réalisée par Secotherm en complément de notre première note technique (voir ci-après)

 

 

   9)  Production eau chaude ECS

 

Vu les signes extérieurs avant-coureur d’une catastrophe annoncée et l’état

 d’encrassement probable très important de l’échangeur tubulaire produisant l’ECS actuellement, la CT demande que soit approvisionné sans tarder un échangeur à plaque de remplacement (cet approvisionnement a d’ailleurs été voté lors d’une dernière AG).

Le coût anormalement élevé de l’eau chaude sanitaire (5 à 8 fois le prix de l’eau froide selon les conditions de fonctionnement) s’explique probablement en bonne partie du fait du mauvais échange thermique provoqué par l’entartrage avancé de l’échangeur actuel.


Dimensionnement

Il sera fait dans une double optique :

1.       Ne pas assurer de discontinuité dans l’approvisionnement ECS actuel en cas d’incident en raison des délais de livraison.
Le nouvel échangeur devra avoir une capacité d’échange thermique comparable à l’échangeur actuel qui est capable d’assurer le besoin en instantané et sans ballon avec une seule chaudière. Ceci est d’ailleurs corroboré par l’expérience et une note de calcul) voir lien http://www.rivieres.info/riv+ener/complements/echangeur-plaques.htm

 

2.       Récupération de l’échangeur dans le cadre de la nouvelle chaufferie.
Bien que les nouvelles chaudières soient capables d’envoyer sur l’utilisation une puissance comparable aux anciennes, la CT recommande de prévoir un petit ballon tampon d’une capacité à définir et avoisinant le m3 de telle sorte que le besoin soit assuré avec une puissance moitié soit environ 150 kW compatible avec l’option ENR (voir figure 2 page précédente). Quelques plaques seraient rajoutées ou supprimées à l’échangeur si le dimensionnement effectué par calcul s’avèrait insuffisamment précis

 

A charge pour Secotherm de choisir en liaison avec l’installateur entre les deux circuits proposés par De Dietrich ou un autre constructeur de chaudière celui qui lui semble le mieux adapté à notre cas particulier

   10)  Implantation chaufferie tuyautage

 

Option ENR incluse ou non au départ, le circuit comprendra la fourniture des départs bouchonnés permettant d’installer simplement les électrovalves 2 voies repère 131 et 132 permettant d’assurer une commutation automatique de la combustion vers ENR et inversement (voir schéma hydraulique Figure 11

 

   11)  BE Secotherm

 

La CT technique souhaite que cette société s’occupe, au titre du marché qui leur a été passé, de l’établissement des plans d’implantation et de tuyautage

Il est demandé à notre syndic de communiquer à Secotherm toutes les informations utiles leur permettant de parfaire leur étude. Entre autres :

-       Les consommations de FOD hors période de chauffe des deux dernières années à partir des relevés comptables non encore communiqué le 1er juin 20011 (voir anciens relevés)

-       La référence et les caractéristiques débit-pression des pompes centrifuges Salmson assurant la circulation dans le circuit chauffage

Secotherm a évoqué un cycle de nuit basse température pour le circuit de bouclage ECS avec réinjection d’une petite pointe haute température en fin de nuit pour satisfaire les exigences sanitaires en terme de légionellose comme l’a proposé Mr Mallinjoud. Cette proposition pourrait être retenue par le CS dans le cadre de la réduction des consommations sur le circuit ECS

 

12)  Mesures,  courbe de chauffe

 

 La proposition de Secotherm de travailler avec une imprécision de 5°C sur la température n’est pas acceptable. Plutôt que de se focaliser sur la courbe de chauffe (voir figure ci-dessous) trop souvent modifiée par Melle Guguen afin de savoir si elle doit être relevée de quelques °C ou non, il pourrait être utile de relever simultanément les températures suivantes en hiver lorsqu’il fait froid pour deux points de mesure (disons environ 0 et 10°C extérieure) :

o   - Températures vraies* extérieures sur deux façades  (disons nord et sud) sans soleil

o   - Températures vraies* de départ chauffage (en amont sur la tuyauterie en sortie de chaudière et après la valve 3 voies du circuit de chauffage) ainsi que sur le retour radiateurs (en chaufferie)  Ces mesures sont indispensables pour affiner le besoin en température et dimensionner correctement l’option ENR.

Ces mesures sont à effectuer avant mise en place de la nouvelle chaufferie

* Par thermomètre (contacts ?) étalonnées  précision à confirmer (+/- 0,5°C ? par Cofrac)

La commission technique propose que ce travail soit confié à Secotherm pour parfaire le dimensionnement de notre future chaufferie

 

 13)  Prises d’information

 

Le CS propose la mise en place de deux prises d’information température situés dans la partie haute des parties communes située aux deux extrémités des deux L de notre immeuble avec une seule consigne situé en chaufferie et réglée par le prestataire entretien chaufferie en fonction de la demande de l’AG

La CT pourrait proposer que les sommes initialement affectées à l’équilibrage soient utilisées pour améliorer l’isolation des tuyauteries. Elle suggère par exemple de corriger l’erreur dans l’isolation commune EF/ EC et tuyauteries ECS horizontales hors bâti

 

15)  Planning

Le CS propose le timing suivant :

Réaliser maintenant du désembouage après la période de chauffe.

Mise en place de la nouvelle chaufferie GAZ pendant l’été 2012

Mise en place du complément ENR  2) air + eau pendant l’été 2013 (raisons de ce décalage d'un an)

La mise en place du complément isolation à minima si retenue ce qui semble peu probable vu la lourdeur.

Il est proposé au syndicat des copropriétaires le timing suivant pour les travaux en chaufferie qui comprendraient selon un comparatif de travaux IDEX (prix à confirmer)

 

Année

Désignation des travaux

Prix € HT à confirmer

2011

Etudes schéma hydraulique et plan d’implantation (fournis par Secotherm)

 

2011

Désembouage

 

2011

Mesure températures

 

2012

Dépose 1ère chaudière Chappée

 

2012

Maçonnerie

 

2012

Alimentation gaz (GDF parfois en retard)

14 000 ?

2012

Mise en place du dispositif de ventilation forcée (gaine pompier)

 

2012 début été

Mise en place 1ère chaudière à condensation

20 000 ?

2012

Raccordement hydraulique chaudière

 

 

33 000 ?

2012

Raccordement  pompes circulation Salmson  et mise en place electrovalve

2012

Raccordements hydrauliques

2012

Electricité

8 500 ?

2012

Calorifugeage et mise en eau

4 000

2012

Fumisterie par Poujoulat (tubage inox)

12 000 ?

2012

Conformité sécurité (porte d’accès)

4 000

2012

Flocage chaufferie

9 000 ?

2012 fin été

Mise en place 2ème chaudière à condensation

30 000

  2012

Cuve FOD vidange nettoyage

3 700

2012

Cuve FOD remplissage tout venant

2 800

2012

Budget total global des travaux en avec 2 chaudières Dedietrich à condensation

 120 000 à  147 000 € HT selon solution choisie en 13)

2014

Mise en place option ENR

Cout option ENR environ

120 000 € HT*

Le poste tuyauterie n'est pas inclus dans le tableau ci-dessus (Secotherm devra nous communiquer les plans)

Economie sur travaux : La CT ne pouvant prendre la maîtrise d’ouvrage propose un paiement étalé sur 10 ans  (remboursement part P3 égale à mensualités constantes 14 700 €/an HT)

Durée du chantier environ 1 mois ½ + imprévus (à éviter si possible, Gaz de France a parfois du retard)

La diminution de la consommation de gaz avec l’option ENR (PAC air) serait voisine de 50% (22 500 €/an)

 

 

Points complémentaires importants

concernant la génération

 

G1 Tubage (évacuation des gaz brûlés)

Le passage au gaz impose le tubage des cheminées actuelles en tuyauterie inox diamètre 300 mm (pression sur les fumées 120 Pascal) La fumisterie est à assurer en inox.
Par Poujoulat (société sérieuse) si nous traitons avec De Dietrich  pour les chaudières

Le diamètre voisin de 300 mm devra être confirmé par Secotherm en liaison avec l’installateur

G2 Condensats

Le condensat (environ 1 litre de condensat par m3 de gaz naturel selon De Dietrich)
De Dietrich annonce un pH n'excédant pas 8,5  pour éviter d'attaquer les corps de fonderie en aluminium au silicium et aussi pour assurer un rejet dans les eaux usées avec un pH supérieur à 6, 5 limite inférieure de la réglementation. C’est De Dietrich si nous le retenons comme fournisseur pour les chaudières qui assure la fourniture du bac de traitement des condensats. L’évacuation en tuyauterie PVC du condensat se fait vers les eaux usées ou vers le réseau bas avec la pompe de relevage

 

G3 Marche des chaudières

Les deux chaudières marchent en cascade. La deuxième chaudière se met en marche lorsque la première atteint 30 % de sa puissance nominale.

Le rendement global est ainsi amélioré selon De Dietrich

 

G4 Variateurs de vitesse

Comme vu précédemment, le CS pourrait recommander de conserver le dispositif de pompage Salmson actuel plutôt que de prévoir un dispositif selon photo 4) ci apès. Ce point est à discuter avec Secotherm.

Un variateur de vitesse sur le débit d'air assurant la combustion  (photo 3) est fourni par De Dietrich

 

G5 Régulation

Lors de la première réunion avec DeDietrich le principe de la régulation n'ayant été abordé que très succinctement faute de temps.  Secotherm en liaison avec l’installateur devra prendre la responsabilité de la régulation. Rien ne dit que la régulation Diematic M3 soit compatible avec l’option ENR par PAC à compresseur. Dans ce cas, les deux armoires de contrôle, adaptées à la marche en cascade des deux chaudières et disposées à la partie supérieure des chaudières (voir photo 1.) pourraient être remise en cause au bénéfice d’un (ou de deux) automate(s) programmable(s) à charge Secotherm de nous proposer une armoire de régulation répondant à la fonction.

 

Au niveau des boucles de régulation le dispositif pourrait éventuellement comprendre :

-          Les deux boucles de régulation internes avec capteurs de température et valves 3 voies sur chacun des deux circuits constituant le chauffage et la fourniture de l'eau sanitaire en mode combustion.
      La température variable étant réglée par les valves 3 voies que l’on soit en mode GAZ ou PAC

-          Probablement une boucle de régulation externe éventuelle agissant sur ?

(Les moteurs d'entraînement actuels des pompes Salmson sont probablement des moteurs asynchrones standards non conçus pour assurer une variation de vitesse.

La référence et les caractéristiques (autant électrique qu’hydromécanique) de ce sous-ensemble pompe-moteur devront être communiquées par Secotherm à l’installateur. Débit à vide et hauteur manométrique maxi (Voir figure ci-dessous, pour mémoire une commande a été passée dernièrement suite à rupture)


Figure 3

 

Quant au GMP vu chez De Dietrich (voir figure 4) il n’est pas de leur fourniture et il ne semble pas adapté à notre fonction

 

 

G6 Ballon d’expansion et ballon tampon

G 61 Le responsable De Dietrich confirme que le ballon d’expansion logé dans un local en partie haute de l’immeuble (voir figure 5) devient inutile avec les variateurs de vitesse. Ce ballon qui n’est d’ailleurs plus utilisé depuis 20 ans devra être évacué  avant mise en place de la nouvelle porte. Dans le cas où le projet évoluerait vers la chaufferie ouverte ENR-GAZ cette petite pièce serait utilisée pour loger les variateurs de vitesse des  4 évaporateurs de 40 kW. (Encombrement à vérifier)

 

G62 Le ballon tampon parfois encore retenu sur le réseau chauffage avec la condensation pourrait également être supprimé ce qui éviterait une dépense inutile (notre circuit actuel n’en comprend pas)

 

G7  Option ENR aérothermique 2) air

G71 Commutation gaz/ PAC

La température de commutation gaz vers NR sera choisie pour éviter tout problème de formation de glace en terrasse éliminant le cycle de dégivrage (environ 7 °C) les pertes thermiques en résultant et améliorant du même coup le COP de la pompe à chaleur et des performances.


Figure 4  courbe de chauffe

 

                   G72 Implantation évaporateurs

Les deux évaporateurs seraient disposés à gauche et à droite de la porte d’entrée sur la terrasse basse

(mur pare bruit à disposer coté droit)

Le local vase d’expansion serait utilisé pour loger l’armoire de commande de la PAC (variateurs de vitesse)

 

Les 4 évaporateurs seraient disposés comme indiqué sur la figure ci-dessous. Cette disposition semble préférable pour couper l’onde sonore pour un meilleur confort acoustique des occupants du dernier étage (Evaporateur Niveau sonore 47 db à 10 m)

La surélévation du mur reliant la partie D de la toiture à l’est des évaporateurs faisant écran antibruit au bénéfice des terrasses privatives situées coté est.  Le conduit vertical reliant l’ancien ballon d’expansion pourrait éventuellement servir de conduit d’alimentation en fluide caloporteur vers le  local du ballon expansion qui pourrait utilement recevoir la régulation des variateurs de vitesse des ventilateurs après évacuation du vieux ballon inutile et réparation de la porte de ce local.

 

 

 Environ 44 % de l’énergie nécessaire au chauffage serait prélevé dans l’environnement diminuant les frais d’exploitation de la chaufferie

Poids unitaire par évaporateur à confirmer 400 kg total 1,6 tonne (à 200 kg/m² : 8 m²)

Lire 2 évaporateurs de 40 kW ou 4 évaporateurs de 20 kW

G73 Le besoin en puissance

Fournir le besoin thermique, pas plus

Figure 4   Répartition des tâches entre l'air et l'eau

Nota important
Si l’option aquathermie n’est pas retenue ce sont les deux chaudières gaz qui devront fournir la zone hachurée pendant  l’hiver
Courbe monotone tracée pour notre immeuble de 68 appartements
(Surface SHON environ 5000 m²)
DJU = 2400°C  et notre immeuble bénéficiant d'une isolation sommaire G = 0,9 watt/m3 (environ 200 kWh/m²)

Besoin en mode hiver, le principe de conservation de permet d'écrire qu'avec une PAC délivrant une puissance de 300 kW au condenseur, l'énergie dissipée au condenseur en une heure est égale en kWh à :   

 Wc = Wm + Wf = 300     2)

Si la PAC en mode aquathermique a un COP de 4 on a d'autre part:   Wc/Wm = 4       3)  

A partir des deux équations 2) et 3)  ci-dessus on trouve :  Wc= 4Wm= 300 kWh soit Wm = 75 kWh  et Wf = 300 – 75 = 225 kWh sur l'évaporateur E1 en mode hiver

 
En mode été  dans les conditions les plus défavorables avec une PAC délivrant une puissance de 140 kW au condenseur, l'énergie dissipée au condenseur en une heure est égale en kWh à :   

Wc = Wm + Wf = 140     4)

Si la PAC en mode aérothermique a un COP de 2,5 on a d'autre part:   Wc/Wm = 2,5       5)  

A partir des deux équations 4) et 5)  ci-dessus on trouve : Wc= 2,5Wm= 140 kWh soit Wm = 56 kWh  et Wf = 140 – 56 = 84 kWh sur l'évaporateur E2 en mode été

 

G73  Débit d’air nécessaire à l'évaporateur

 

En supposant que l'air rentre à 8°C dans les radiateurs de l'évaporateur et ressorte à 0°C pour éviter tout risque de givrage, quel doit être le débit d'air circulant dans les radiateurs à ailettes des évaporateurs de la PAC en mode aérothermique pour échanger 84 kW avec l’environnement aux évaporateurs ?

En une heure c'est une énergie de 84 kWh ou 320 700 kJ  qu'il faut récupérer, soit, compte tenue de la chaleur spécifique de l'air voisin de 1 kJ/kg et °C et à partir de la formule ci-dessous :

 

W = m c Δθ  avec :

 

W     Energie transmise en kJ

m     masse du produit en kg

c      chaleur spécifique du produit en joule/kg et °C

Δθ   élévation ou diminution de la température du produit en °C

 

Une masse d'air utile m = W/ce(θ1- θ2)= 320 700 /8  soit  40 000 kg et un débit d'air voisin de 31 000 m3/h

compte tenu de la densité de l'air voisine de 1,3 kg/m3 à la pression atmosphérique. Selon la teneur en eau de l'air environnant et la température de relève, il peut y avoir formation de givre sur les ailettes du radiateur constituant l'évaporateur si la température de sortie de l'évaporateur est inférieure à 0°C (voir dégivrage page suivante )

 

 

G74 Niveau sonore

L’installation doit respecter l’arrêté du 20 aout 1985 sur le niveau sonore.

Cet arrêté stipule pour l’essentiel que le niveau sonore pendant le jour dans les appartements ne doit pas dépasser 35 dBA (30 dBA la nuit) et 45 dBA à l’extérieur de l’immeuble occupé. En cas de présomption de nuisance, le Maître d’ouvrage se doit de maîtriser les notions de puissance et de pression sonore, se réserve le droit d’imposer le respect de l’arrêté.

 

1)  La chaudière C610700 prévue est constituée de deux chaudières assemblée l’une sur l’autre comme celle montrée sur cette photo

2 ) Arrivée d’air de combustion et de gaz naturel  avec les variateurs assurant une plage de 20 à 100% en puissance de chauffe

 

3) Evacuation des gaz brulés en inox. On remarque la possibilité de prévoir deux retours  (tuyauterie bleu) Evacuation du condensat en bas à droite

Nota caractéristique intéressante le dispositif de condensation est incorporé aux chaudières

4) Variateur de vitesse sur l’entraînement des pompes Salmson du circuit d’alimentation en eau chaude

Question à poser Qui dimensionne ces pompes ?

La cohabitation du gaz naturel avec les ENR

 

Proposition de circuit
De nombreuses réalisations prouvent que la PAC à compresseur peut être indépendante de la combustion des produits fossiles.

Dans un premier temps la combinaison des deux systèmes est envisageable.

La proposition de circuit ci-dessous concerne une chaufferie mixte assurant la fourniture d'ENR pour le chauffage et le sanitaire en mi saison (et pendant l'été pour l'eau chaude sanitaire.

La combustion n'étant utilisée qu'en période froide lorsque la température de l'air ambiant est inférieur à environ 7°C. La position du ballon tampon 126 (avant ou après les chaudières)ainsi que son volume, maintenant plus faible avec les variateurs de vitesse,  étant à négocier avec un ingénieur spécialiste en génie climatique et en chauffage conventionnel.

 

 

Figure 11   Proposition de circuit pour chaufferie mixte GAZ/PAC de 700/300 kW type air eau à compresseur

 

Le circuit qui reprend le principe de la figure 1 ne représente que les éléments essentiels du complément ENR.

Le condenseur (poste 17) ainsi que le le compresseur (poste  22 ) est dédoublé lorsque la PAC fonctionne avec l'eau en substitution de chaudière à gaz.
En pratique chaque compresseur (poste 22) est constitué de deux pompes identiques: l'une entraînée à vitesse constante l'autre à vitesse variable type inverter 
(voir médaillon en haut et à droite de la figure)

 

Il est possible de sécuriser le fonctionnement de la PAC mixte air eau  (voir le livre la chaleur renouvelable et le chauffage urbain page 48)

 

F  Le filtre déshydrateur, généralement monté sur une tuyauterie verticale, permet de contrôler l'état hydrométrique du fluide caloporteur.
  Son voyant a pour fonction de s'assurer que de l'eau n'est pas en suspension dans le fluide caloporteur.

R  Une réserve de liquide peut être nécessaire en sortie de condenseur pour que le fluide circulant dans le détendeur soit uniquement en phase liquide.
  (Pas de flashes gaz)

B  Une bouteille peut utilement être ajoutée en amont des compresseurs pour éviter les coups de bélier pouvant endommager ceux-ci dans le cas où des gouttes de liquide non évaporées seraient comprimées avec le gaz. (Les compresseurs du type scroll sont relativement tolérants à ce sujet)

EV Une électrovalve montée en amont du détendeur se ferme en même temps que l'on arrête le compresseur pour éviter que le fluide caloporteur ne se condense à l'aspiration de celui-ci.

PHP  Pressostat HP implanté au refoulement des compresseurs arrêtant ceux-ci si le détendeur est bouché accidentellement.

PBP  Pressostat BP implanté à l'aspiration des compresseurs arrêtant ceux-ci  en cas de perte importante de fluide caloporteur.

     Un anti bélier éventuel

Figure 12   Implantation actuelle en chaufferie

Figure 13      Implantation future en chaufferie