Principaux éléments d'une chaufferie mixte GAZ-PAC :

 

 A   La partie GAZ

 

Elle comprend principalement :

 

1. La vanne trois voies de régulation permet de régler la température (de départ) de l'eau dans le réseau de chauffage en mélangeant l’eau chaude produite par la chaudière avec l'eau plus froide de retour du réseau.

 

2. Le circulateur  qui n’est en pratique qu’une pompe ayant pour rôle de mettre l’eau en circulation dans le réseau de chauffage.

Le circulateur peut être simple ou double comme représenté sur la figure. (Une pompe est en fonctionnement l’autre est en secours ou pour reprendre une terminologie anglosaxonne souvent employée en stand-by)

 

3. Le vase d'expansion non représenté sur la figure est raccordé sur le réseau de chauffage.

Il  permet d'absorber la dilatation de l'eau lors de sa montée en température et d’éviter les surpressions dans le réseau.

 

Ainsi qu’un certain nombre d’auxiliaires non représentés sur la figure et comprenant :

 

4. Un dispositif d’alimentation en eau du réseau en A comprenant un clapet anti-retour (évitant tout retour d'eau du circuit de chauffage vers le réseau d’eau potable et avec obligation de vérification une fois par an par un personnel qualifié) ainsi qu’un compteur d'eau chaude (disposé après le clapet anti-retour permettant de contrôler les appoints d'eau sur le réseau.

 

5. Le conduit de fumée assurant l'évacuation des gaz de combustion.

 

6. Le régulateur de la chaudière à gaz : Plus il fait froid à l'extérieur, plus la température de l'eau de chauffage alimentant les radiateurs est élevée. Cette fonction est assurée par un régulateur en fonction de la température extérieure. Il est placé dans l'armoire électrique de la chaufferie ou est intégré dans la chaudière. Il est raccordé à:

- une sonde de mesure de température extérieure placée en façade du bâtiment, en paroi nord ou nord-ouest;

- une sonde de mesure de température d'eau au départ du réseau de chauffage.

- Il agit sur la vanne à trois voies de régulation 1 pour mélanger l’eau moins chaude de retour du réseau de chauffage à celle plus élevé du circuit interne de la chaudière pour obtenir de l'eau à la température demandée par le régulateur. Les régulateurs sont également équipés d'une horloge de programmation pour le ralenti du chauffage selon un programme journalier ou hebdomadaire.

 

 

B   La partie PAC

 

Elle comprend principalement :

 

7. Le( ou les) compresseurs  Ils assurent la circulation du fluide frigorigène dans la pompe à chaleut.

Le compresseur est en pratique une pompe à vis, à spirales(scroll) ou à pistons comprimant le fluide frigorigène lorsqu’il est en phase gazeuse et avant qu’il ne pénêtre dans le condenseur 9.

 

8  Dans le cas de la régulation du type tout ou rien (on-off) le ou les compresseurs sont entraînés par des moteurs électriques asynchrones standard tournant le plus souvent à 3000 tr/mn  Pour que la pompe à chaleur fonctionne correctement en hiver, en mi saison et en arrière saison il est généralement prévu deux compresseurs branchés en parallèle avec un clapet antiretour au refoulement de chaque pompe de telle sorte qu’un des deux compresseurs  puisse être arrêté sans affecter le conctionnement du deuxième.

 

9  Le condenseur.  C’est en pratique un échangeur de température à contre courant, généralement à plaques en raison de sa plus grande souplesse d’utilisation. Il reçoit le gaz très chaud sortant des compresseurs. Le fluide frigorigène à l’état gazeux se condense dans l’échangeur en génèrant une grande quantité de chaleur qui réchauffe l’eau plus froide de retour du circuit de chauffage

 

10 L’évaporateur. Il est constitué également par un échangeur de température à plaque et à contre courant. Il reçoit le fluide frigorigène à basse température sortant à l’état liquide du détendeur 11.

Il est raccordé au circuit hydraulique de la pompe d’exhaure et au rejet.

Le fluide frigorigène génère un froid intense lors de son évaporation qui a pour effet de faire chuter la température de l’eau venant de l’exhaure (l’eau pompée sous la nappe phréatique arrive à environ 12°C dans l’échangeur et est rejetée à environ 4 à 5 °C)

 

11 Le détendeur est constitué le plus souvent de tubes capillaires de faible diamètre.

Lors de sa détente dans ces tubes capillaires lorsqu’il est à l’état liquide, le fluide frigorigène commence à se refroidir du fait de la chute de pression avant d’alimenter l’évaporateur 10

 

12 Un chassis le plus souvent tubulaire supporte tous les matériels ci-dessus. Il est livré monté et tuyauté par le constructeur de la pompe à chaleur. il comprend tous les auxiliaires de visualisation du fluide frigorigène, de mesure du débit venant de l’exhaure (le plus souvent à flotteur), des prises d’informations tels que thermomètres ou manomètres éventuels. L’armoire électrique de commande des moteurs électriques entraînant les compresseurs est également implantée sur ce chassis.  

Le régulateur de la pompe à chaleur ainsi que son pupitre de commande également.

 

13 La ballon tampon. Indispensable dans le cas de la régulation « on-off »,  il a pour fonction de stocker l’énergie de chauffage de telle sorte le cycle de fonctionnement des compresseurs soit correct et qu’ils ne soient pas arrêtés trop souvent ce qui peut affecter le rendement de la pompe à chaleur et la tenue du compresseur dans le temps.

 

14 Des vannes deux voies à boisseau sphérique 

Ces valves à commande électrique permettent d’assurer les commutations selon les modes de marche envisagés

Elles sont prévu normalement fermées ou normalement ouvertes selon les cas.

 

15  Les vannes d’équilibrage des colonnes descendantes du réseau de chauffage

 

IMPORTANT  Pour les immeubles importants ( plus de 70 copropriétaires), un synoptique de fonctionnement permettant de visualiser l’état du circuit sans qu’il soit nécessaire de descendre dans la chaufferie peut utilement être prévu dans la loge du gardien d’immeuble.

 

                       

                                                Chaufferie mixte GAZ-PAC

 

Ne sont pas représenté :

 

  • L’isolation thermique des deux échangeurs de température à contre courant constituant le condenseur et l’évaporateur ne sont pas représenté.

  • L’isolation phonique des deux compresseurs et de leur moteur électriques d’entraînement non plus.

  • L’armoire électrique de commande des moteurs électriques

  • Les valves deux voies d’isolement du circuit ECS

  • Les auxiliaires tels que le vase d'expansion, le dispositif d’alimentation en eau du réseau en A comprenant un clapet anti-retour, le compteur d'eau chaude permettant de contrôler les appoints d'eau sur le réseau de chauffage

  • Le circuit de stockage du fluide frigorigène

  • Les auxiliaires de visualisation de l'état du fluide caloporteur

 

Il doit être prévu un dégagement à l’arrière des deux échangeurs pour faciliter leur nettoyage éventuel ainsi que l’adjonction ou la suppression de plaques pour ajuster l’échange thermique au besoin lors de la mise en route.

Ne sont pas représenté sur la figures les isolations (phonique pour les compresseurs et thermique pour les échangeurs à plaques)

 

 

En cas d'hiver très froid le COP de la PAC est trop affecté et elle est arrêté. C'est la chaudière à gaz qui assure alors à elle seule le chauffage. La commutation PAC vers le GAZ se fait plus tard si l'immeuble a bien été isolé diminuant ainsi les dépenses de combustible.

 

 

               

En cas d'hiver très froid le COP de la PAC est trop affecté et elle est arrêté.

C'est la chaudière à gaz qui assure alors à elle seule le chauffage. La commutation PAC vers le GAZ se fait plus tard si l'immeuble a bien été isolé diminuant ainsi les dépenses de combustible.

   

                                    

Projet d'implantation nouvelle chaufferie

Les chaudières à gaz ou au fioul seraient sensiblement au même endroit

 

Critère de choix du fluide frigorifique

 

Les fluides frigorigènes ont pour rôle d’assurer les transferts thermiques dans l’évaporateur et le condenseur d’une pompe à chaleur. Pour cela ils doivent répondre à un certain nombre de critères :

  1. thermodynamiques (obtention du rendement optimal, bon positionnement des températures d’évaporation et de condensation),

  2. de sécurité (toxicité, inflammabilité),

  3. techniques (leur action sur le milieu à refroidir, les matériaux constitutifs de la machine et les huiles de graissage ne doit pas être nocive),

  4. économiques et écologiques.

 

D’une manière générale les fluides frigorigènes utilisés dans une pompe à chaleur doivent présenter les propriétés physico-chimiques suivantes :

• Une basse température de vaporisation à la pression atmosphérique afin de soutirer la chaleur à une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique et ainsi éviter la pénétration de l’air dans l’évaporateur.

• Une caractéristique favorable des courbes de saturation, afin d’obtenir des rapports de compression modérés.

• Des pressions de condensation réduites aux températures exigées par les consommateurs, dans le but de réduire le travail mécanique de compression, des pertes de fluide dans le milieu ambiant ainsi qu’une construction plus simple du compresseur.

• Une chaleur latente élevée dans le domaine des températures de fonctionnement, ce qui conduit à des débits réduits dans l’installation et à des coefficients de transfert thermiques élevés.

• Une viscosité du liquide aussi basse que possible.

• Une stabilité chimique sur tout le domaine des températures de fonctionnement et une compatibilité avec les huiles de graissage et les matériaux constructifs de l’installation.

• Une solubilité totale par rapport à l’eau, afin d’éviter la formation de morceaux (bouchons) de glace.

• Être non inflammables, non toxiques et non explosifs.

• Une rigidité diélectrique élevée, surtout dans le cas des installations sertissées où l’agent thermodynamique entre en contact direct avec les éléments du circuit électrique.

• Être non polluants, à la suite d’éventuelles fuites, pour le milieu de distribution de la chaleur.

• Avoir un coût acceptable, surtout pour les installations de grande puissance.

Le R134a est un HFC (hydro fluorocarbure) ayant une quasi innocuité pour la couche d’ozone. Il est utilisé en quantité pour la climatisation automobile. Dans l'habitat, il présente l'intérêt de pouvoir faire fonctionner les pompes à chaleur à plus haute température (généralement jusqu'à environ 60 °C). C'est l'application idéale pour une production d'eau chaude pour radiateurs en remplacement d'une ancienne chaudière. Ce réfrigérant fonctionne à pression relativement basse.

Retenons que la plupart des PAC peuvent fournir de l’eau à 55°C à la source chaude.

Pour une température comprise entre 10 et 12 °C à la source froide.
 

                        

 

Le R134a est un HFC (hydrofluorocarbure) ayant une quasi innocuité pour la couche d’ozone qui remplace le R12 (CFC : chlorofluorocarbure) à présent interdit car très destructeur de la couche d'ozone. Le R134a est utilisé en quantité pour la climatisation automobiles. Dans l'habitat, il présente l'intérêt de pouvoir faire fonctionner les pompes à chaleur à plus haute température (généralement jusqu'à environ 60 °C). C'est l'application idéale pour une production d'eau chaude pour radiateurs en remplacement d'une ancienne chaudière. Ce réfrigérant fonctionne à pression relativement basse.

 

  

Rendement moteur électrique d'entraînement du compresseur


Les compresseurs pour PAC de forte puissance sont plus efficace que ceux de faible puissance en raison du rendement des moteurs asynchrones qui entraîne ces compresseurs augmente avec le niveau de puissance. (triphasé avec rendement de 95% au dessus de 20 kW pour un rendement limité à environ 50% pour les moteur monophasé inférieur au kW.

 

Pensez que l'électricité consommée pendant les heures creuses est moins chère

 

 

La qualité de la PAC

 

Avoir l'œil critique à l'achat.  L'acheteur potentiel d’une pompe à chaleur doit observer soigneusement l’intérieur de celle-ci tous capots ouverts. Lors de salons et foires, il est utile de suivre le parcours que fait le fluide caloporteur et de reconnaître les éléments principaux du circuit. Par comparaison entre plusieurs fabrications (avec photos éventuellement), le futur acquéreur saura faire la différence entre les machines bien équipées et celles dont le prix de revient a été trop tiré.

Il en est de même pour le soin apporté à la réalisation (qualité des soudures, large cintrage des tubes par exemple, type d’échangeurs

 

En fonctionnement établi, une pompe à chaleur bien réglée et avec un circuit de fluide caloporteur bien rempli

n'aura plus de bulles visibles au voyant de liquide : c'est la preuve que tout le fluide a pu se condenser et donc que la puissance délivrée peut être maximum. Les oscillations (pompage) du détendeur se visualisent souvent par des passages d'importants flots de bulles à intervalles réguliers (quelques minutes). Ce phénomène est visible grâce au voyant.

 

Après quelques années de fonctionnement, une panne de la pompe à chaleur peut être provoquée par une micro fuite du circuit interne du fluide caloporteur. Ces fuites surviennent le plus souvent par les valves qui servent à remplir, vider ou à effectuer les réglages de ce circuit interne. Ces valves, appelées schrader, fonctionnent selon le même principe que celles des pneus de voitures. Leur réalisation est cependant plus robuste afin de résister à de fortes pressions (30 bar)

 

L’étanchéité est assurée par un joint derrière l'obus (partie ventrale) et par un caoutchouc logé dans le bouchon de protection. Ces joints vieillissent d'autant plus vite qu'ils sont soumis à de fortes températures. Les valves montées à proximité de la sortie du compresseur sont exposées aux vapeurs surchauffées (70 °C ou plus) et assurent rarement une étanchéité satisfaisante de plus de 5 ans. Pour pallier au problème d'une telle conception, il est possible de remplacer le bouchon à visser à la main et son joint en caoutchouc par un écrou borgne 6 pans et un joint en cuivre (en cas de démontage, le joint en cuivre sera systématiquement remplacé). Une bonne conception consiste simplement à monter la valve au bout d'un long tube fin (par exemple 6 mm de diamètre et 30 cm de long) qui dissipe la chaleur au fur et à mesure que l'on s'éloigne de sa soudure sur le tube de refoulement du compresseur.

 

Il est souhaitable de vérifier, capots ouverts, comment sont placés ces piquages de pression avec leurs valves, ainsi que les bouchons utilisés (à visser à la main ou écrou 6 pans).

 

On peut aussi s’assurer de la présence des protections adéquates du compresseur, tant sur le circuit frigorifique que sur le circuit électrique : pressostats BP et HP (ce dernier réglable de préférence), temporisation anti court cycle (réglable de préférence), disjoncteurs, fusibles ou relais thermique réglable

 

Pour le confort acoustique, veillez à ce que le bâti de la rompe à chaleur soit bien insonorisé, si possible avec des matériaux lourds, de façon à réduire les vibrations basses fréquences. 

 

Les certificats


Bon nombre de pompes à chaleur sont certifiées par l'organisme Promotelec.

Elles répondent donc à un cahier des charges strict, ce qui assure le respect des règles de l'art essentielles de la part du fabricant.

L'organisme Eurovent effectue des mesures en laboratoire sur les pompes à chaleur.

Ainsi on peut vérifier la performance réelle du matériel.

 

L'entretien de la PAC

 

Une pompe à chaleur bien conçue ne nécessite pratiquement aucun entretien.

Une visite des installations récentes tous les 3 à 5 ans pour contrôler les circuits d'eau (intérieur et extérieur) suffit et les compétences d'un bricoleur expérimenté ou d'un plombier chauffagiste conviennent.

 

Les installations anciennes pourraient être contrôlées plus fréquemment, tous les 2 ans par exemple.

 

Les mesures pressions/températures sur le circuit frigorifique ne sont à vérifier qu'en cas de problème majeur : baisse significative de puissance, nombreuses bulles en permanence au voyant de liquide, arrêts de fonctionnement anormaux. Ces dernières opérations sont du ressort du personnel formé pas le fournisseur de la PAC (généralement des frigoristes)  bien que la visualisation de bulles au voyant soit à la portée de tout le monde.

 

Il convient d’insister à nouveau sur la présence indispensable du voyant de liquide, puisqu'il permet même aux néophytes de déceler une anomalie dans le circuit frigorifique d'une pompe à chaleur.

Des interventions préventives deviennent ainsi possibles. Le contrôle d'étanchéité du circuit frigorifique s'effectue avec un détecteur électronique capable de détecter une fuite inférieure à 5 grammes/an.

 

Un produit moussant en bombe aérosol peut compléter le détecteur électronique mais ne le remplace en aucun cas.

 

Certaines pompes à chaleur sont très bien instrumentées et  fournissent tous leurs paramètres de fonctionnement (températures, HP, BP, etc.) sur le réseau téléphonique via un modem. Cela permet aux installateurs d'effectuer des contrôles et des diagnostiques à distance.

 

Conseils

Pour une grosse PAC , il est indispensable de souscrire un contrat pour son entretien. Selon la réglementation actuelle, seul le matériel qui contient plus de 2 kg de réfrigérant (HFC) est soumis à une visite annuelle pour vérifier l'étanchéité du circuit.

Nous sommes dans ce cas puisque la capacité de notre circuit est de l’ordre de           kg.

En pratique, cette exigence n'est pas appliquée à notre connaissance actuellement chez les particuliers.

 

Consommation des éléments auxiliaires de la PAC

 

La consommation des éléments auxiliaires (circulateurs du circuit des radiateurs et de celui de l’ECS, pompe à eau immergée prévue sur l’exhaure affecte légèrement le rendement de l’ensemble.

 

Dans une démarche de chasse au gaspillage d'énergie, il est souhaitable de remplacer les circulateurs anciens dont le rendement est déplorable (moteur asynchrone monophasé avec rotor noyé) par des circulateurs modernes à haut rendement grâce à leur moteur à aimants permanents piloté électroniquement.

 

Une économie de 60 % est ainsi réalisable sur ce poste ! Le fabricant Grundfos, par exemple, propose actuellement ce type de circulateurs.

 

Il est aussi intéressant de comparez aussi le prix des abonnements EDF (monophasé ou triphasé) pour inclure ce paramètre dans le budget prévisionnel.

 

Les économies moyennes qu'il est possible de réaliser en fonction des différentes configurations et des types de pompes à chaleur, comparativement à un chauffage électrique par effet Joule (COP = 1) :

 

Le prix des abonnements électriques est calculé en surcoût rapport à un abonnement de base 6 kVA simple tarif. Le pris kWh est calculé pour une consommation régulière sur 24 heures sans privilégier les heures creuses (16 heures pleines, 8 heures creuses). Ces valeurs concernent le tarif régulé chez EDF.

Les rendements pris en compte sont ceux que l'on obtient avec des appareils de chauffage modernes et performants.

 

 Tuyauteries de l'exhaure (nota technique)

   

  Nombre de REYNOLDS          RE = (V Dr ) / n

 

Si    RE < 2000     D P = (64 L r V2) / ( 200 RE ·  D )

Si    RE > 4000     D P = (0,316 ·  10-5 L r0,75 V1,75 n0,25) / ( 10-3   ·  D )1,25

 

   avec          r                  Densité du fluide                               kg/m3

                   n                  Viscosité dynamique

                   m =  n / r        Viscosité cinématique                       centistokes (mm²/s)

                    D                   Diamètre intérieur du tube                 mm

                    L                    Longueur de la tuyauterie                  m

                  D P                  Perte de charge                                 bar

                   V                    Vitesse du fluide dans la tuyauterie   m/s

 

TUYAUX  

VITESSE FLUIDE 1m/s
(aspiration)  

VITESSE FLUIDE  3 m/s
(drainage et circuit BP)  

ID  

SECTION 

DEBIT

Perte de charge  bar/m

DEBIT

Perte de charge   bar/m

mm

cm2

l/mn

2 cst

32 cst

68 st

100 cst

l/mn

2 cst

32 cst

68 cst

8

0,5

3

0,04

0,14

0,29

0,43

9

0,29

0,87

0,7

12

1,1

6,8

0,03

0,06

0,13

0,19

20,4

0,17

0,39

0,35

15

1,8

10,6

0,02

0,04

0,08

0,12

31,8

0,13

0,25

0,26

20

3,1

18,8

0,013

0,02

0,05

0,07

56,5

0,09

0,14

0,18

26

5,3

32

0,01

0,013

0,03

0,04

96

0,07

0,08

0,13

32

8

48

0,007

0,009

0,02

0,03

145

0,05

0,05

0,1

43

14,5

87

0,005

-

0,01

0,015

261

0,04

0,03

0,07

50

19,6

118

néglig

 

0,007

0,011

353

0,03

0,02

0,06

63

31,2

187

néglig

 

 

0,007

561

0,02

0,04

0,04

75

44,2

265

néglig

 

 

 

795

0,012

0,04

0,04

100

78,5

471

 

 

 

 

1414

0,009

0,02

0,02

125

122,7

736

 

 

 

 

2209

0,007

0,02

0,02

150

176,7

1060

 

 

 

 

3181

0,005

0,015

0,015

200

314,2

1885

 

 

 

 

5655

 

0,01

0,01

250

490,9

2945

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distance entre la pompe de l'exhaure et la PAC environ  50 mètres.

Pour un débit de 21 m3/h  (350 l/mn),  une tuyauterie de 2,5’’ ou 62 mm de diamètre avec une vitesse fluide sensiblement inférieure à 1,5 m/s entre cette pompe et la PAC est adaptéee.  La perte de charge en ligne en régime turbulent est sensiblement indépendantre de la viscosité du fluide de ce fait l’abaque valable pour une huile de 45 centistokes peut être utilisée pour l’eau ayant une viscosité de l'eau de 1 centistoke avec une bonne approximation. Cette perte de charge très faible est de l’ordre de 0,01 bar/m soit environ 0,5 bar global. La puissance du ME entraînant la pompe sera surtout conditionnée par la hauteur de refoulement.

Avec par exemple une profondeur de forage de 30 m (3 bar), la puissance de la pompe immergée dans l’exhaure est inférieure à 4 kW. Puissance qui devra naturellement être majorée en fonction du rendement de cette pompe.

                

 DJU

 

Avant isolation

  1. Consommation annuelle globale fuel 150 m3

  2. Consommation journalière l’été hors chauffage 200 litres

  3. Consommation affectée à l’ECS 100 litres/jours soit 365 x 0,1 = 36,5 m3
    (voir page  89 pour déperdition dans les tuyauteries)

  4. Durée de la période de chauffe (Hiver + demi saison) : 232 jours

  5. Hors période de chauffe et DJU (pas de consommation pour le chauffage) 365 – 232 = 133 jours

  6. Consommation approximative perdue hors période de chauffe  133 x 0,1 = 13,3 m3

  7. Consommation annuelle pour le chauffage avant isolation: 150 – 36,5 -13,3 = 100,2 m3 soit environ 106 kWh 
    soit pour un DJU de 2432  correspondant à la région parisienne on obtient : 412 kWh/DJU

  8. Puissance instantanée maximum  par -7°C extérieur avant isolation (25x412)/24 = 429 kW

  9. Coefficient moyen de déperdition en watt par m3  et °C   109 /(V x Dq moyen x 232 x24) =  109 /( 16 000 x 13,5 x 232 x 24) =0,83 watt

    Avec un Dq moyen  pour 20°C dans les appartements égal à (27 +20) /2 = 13,5°C

         Voir BRGM 

T externe °C

NB de jours

Nb de jours cumulés

DJU

Dq (image P)

Consommation  kWh

Puissance chauffage kW

-7

1

1

25

25

10300

429*

-6

1

2

24

24

9888

412

-5

2

4

46

23

18952

395

-4

3

7

66

22

27192

378

-3

4

11

84

21

34608

361

-2

4

15

80

20

32960

343

-1

6

21

114

19

46968

326

0

6

27

108

18

44496

309

1

8

35

136

17

56032

292

2

8

43

128

16

52736

275

3

10

53

150

15

61800

258

4

11

64

154

14

63448

240

5

12

76

156

13

64272

223

6

14

90

168

12

69216

206

7

15

105

165

11

67980

189

8

17

122

170

10

70040

172

9

17

139

153

9

63036

155

10

19

158

152

8

62624

137

11

18

176

126

7

51912

120

12

16

192

96

6

39552

103

13

12

204

60

5

24720

86

14

9

213

36

4

14832

69

15

7

220

21

3

8652

52

16

5

225

10

2

4120

34

17

4

229

4

1

1648

17

18

4

233

0

0

0

0

 

 

 total

2432 DJU

 total

        1 001 984 kWh

 

*On retrouve bien la puissance de nos chaudières actuelles une seule chaudière suffisant à assurer le besoin du chauffage

  

       Après isolation

 

T externe °C

NB de jours

Nb de jours cumulés

DJU

Dq

(image P)

Consommation

kWh

Puissance chauffage kW

-7

1

1

25

25

4111

197

-6

1

2

24

24

3947

190

-5

2

4

46

23

7550

181

-4

3

7

66

22

10885

174

-3

4

11

84

21

13815

166

-2

4

15

80

20

13160

158

-1

6

21

114

19

18750

150

0

6

27

108

18

17760

142

1

8

35

136

17

22365

134

2

8

43

128

16

21050

126

3

10

53

150

15

24670

118

4

11

64

154

14

25330

111

5

12

76

156

13

25650

103

6

14

90

168

12

27630

95

7

15

105

165

11

27135

87

8

17

122

170

10

27960

79

9

17

139

153

9

25160

71

10

19

158

152

8

25000

63

11

18

176

126

7

20720

55

12

16

192

96

6

15790

47

13

12

204

60

5

9868

39

14

9

213

36

4

5920

32

15

7

220

21

3

3450

24

16

5

225

10

2

1645

16

17

4

229

4

1

650

8

18

4

233

0

0

0

0

 

 

  total

2432 DJU

  total

400 000 kWh

 

 

L’économie d’énergie escomptée avec isolation des portes fenêtres par un double vitrage et un complément d’isolation en terrasse est de l’ordre de 65 kW par 0°C extérieur (correspondant en fait à une économie voisine de 21%)

 

En jaune production par le GAZ,  en blanc par la PAC

 

L'emplacement de la commutation entre les deux modes est fonction des choix qui sont retenus pour l'isolation de l'immeuble, du choix qui sera fait concernant les radiateurs en place (on les conserve en l'état ou on augmente leur surface de chauffe) et aussi des coûts comparés du gaz ou de l'électricité(en produisant notre énergie nous avons le privilège de pouvoir faire jouer la concurrence à ce niveau :Par exemple  si le kWh électrique est compétitif on commute vers le gaz plus tard en cas d'hiver très froid. 

On aura probablement intérêt à privilégier dans la mesure du possible les modes de marche utilisant la PAC en mi saison et l'été en raison des économies sur importantes sur le combustible (COP élevées).

 

 

Commutation PAC vers GAZ

 

Compte tenu des économies importantes réalisées avec la pompe à chaleur il est souhaitable d’augmenter la part de d’énergie qu’elle délivre autant qu’il semble raisonnable de le faire. Une commutation vers le gaz lorsque la température extérieure devient inférieure à - 2°C conduit à limiter la production d’énergie par le gaz à 16% du total. Compte tenu de la dégradation du COP de la PAC en dessous de cette température  la commutation à  cette température semble un bon compromis.