Une aviation sans kérozène ?

 

Avec le temps qui passe, il va devenir important de prendre en compte que le réchauffement climatique en cours pourrait être minimisé en utilisant le train plutôt que l'avion pour les déplacements sur terre inférieurs entre 400 et 800 km voire sur des distances plus importantes sur le plan européen avec les trains de nuit touristiques. Ceci le temps que les nouvelles motorisations se mettent en place dans l'aéronautique. (Voir figure 8)

 

Les opérateurs ferroviaires autrichien (ÖBB), allemand (Deutsche Bahn), suisse (CFF) et français (SNCF) ont annoncé la création de liaisons de nuit européennes à partir de décembre 2021.

 

Pour les déplacements en mer de petite longueur de l'ordre de 150 km par exemple entre l'Angleterre et la France, pourrait malgré tout prendre place en complément de la liaison ferroviaire souterraine une aviation basse vitesse à effet de sol. Avec l'aéronautique telle que nous la connaissons actuellement, c'est surtout l'extrados qui assure la portance en raison de la dépression qui règne à la partie supérieure de l'aile volante. Avec ce nouveau concept à effet de sol à mi-chemin entre l'hydroglisseur et l'avion, ce serait la surpression sur l'intrados à la partie inférieure de l'aile qui aurait la prédominance. Et ceci probablement avec l'assistance du foil hydraulique afin de diminuer la puissance requise au décollage qui serait assurée par des batteries.

 

Pour les déplacements intercontinentaux de grande longueur devant s'effectuer à plus grande vitesse va probablement se mettre en place une nouvelle motorisation basée sur l'hydrogène gazeux en remplacement des turbines actuelles utilisant la combustion du kérosène. Ceci compte tenu de la légèreté de l'hydrogène et le fait qu'il est préférable de transporter des passagers plutôt que du combustible.   Voir page 245 de  SWE